L’année 2016 a été formidable pour Tongres : champion de 1ste Landelijke, et aujourd’hui en tête de la TDM2, Série B. « On ne s’attendait pas à se retrouver en tête à mi-parcours », reconnaît Dieter Souveryns (ex-Houthalen, Louvain et Willebroek), l’un des anciens du club. « Mais voilà : on continue à gagner, et si on se trouve là, c’est qu’on le mérite. »
Qu’est-ce qui fait le succès de Tongres ? « D’abord, c’est un groupe soudé. Tous les joueurs se connaissent, parfois depuis les équipes de jeunes. Il y a des joueurs d’expérience, et quelques jeunes pour compléter le noyau. C’est un bon mix. Sacha Massot, arrivé sur le tard, apporte beaucoup, c’est clair. Il vient à peine d’arrêter sa carrière en D1, et au niveau de la D3, c’est un vrai plus. »
Tongres commencera le championnat en force. Dimanche, il accueille le deuxième du classement, Lommel. « Sans doute notre adversaire le plus dangereux », admet Souveryns. « Lommel fait preuve de régularité, c’est une équipe difficile à jouer. Après, on affrontera Sprimont, pas évident non plus. Si nous sortons à notre avantage de ces deux matches, nous compterons quatre ou cinq victoires d’avance sur nos plus proches poursuivants. Ce sera alors très difficile de venir nous rechercher. »
Mais, précisément : Sacha Massot a déjà déclaré qu’il n’avait pas envie de rejouer plus haut. Qu’en est-il de Dieter Souveryns ? « J’aurai 34 ans à la fin de la saison, et ce n’était pas nécessairement prévu de me retrouver en D2 à cet âge-là, mais si nous terminons en tête, on verra. Il faut voir, aussi, quelles sont les ambitions du club. Les infrastructures sont là, mais les moyens financiers suivront-ils ? Quoi qu’il en soit : on ne peut pas nous demander de jouer pour perdre. Lorsque nous montons sur le terrain, c’est pour gagner. Après, si nous sommes champions, il faudra assumer. »
Daniel Devos