La reprise du championnat de TDM1 propose déjà un derby anversois très intéressant, dimanche matin. Le Soba reçoit Gembo. Tiens, tiens… C’est donc le retour du coach Glenn De Boeck à l’Outfort de Hoboken !
« Un match spécial ? Bien sûr, je ne le cache pas », admet l’intéressé. « J’ai passé quatre années au Soba, cela ne s’oublie pas. D’ailleurs, au moment où je vous parle, je suis en vacances à Barcelone avec le… manager du Soba, Guy Haerbos. C’est un ami. Je continue à suivre les prestations de mon ancienne équipe à distance. Je ne suis encore retourné là-bas qu’une seule fois, contre Ypres, en tout début de saison. Les circonstances ne s’y prêtent pas : comme le Soba joue le dimanche matin, je n’ai pas le temps d’aller à Hoboken car je prépare déjà mon match de l’après-midi avec Gembo. Mais je suis admiratif des résultats réalisés cette saison par mon ancienne équipe. C’est formidable. »
Désormais, c’est Gembo qui le préoccupe. « A l’exception du faux pas contre Waregem, je pense que nous avons réalisé un bon début de saison. Certains matches ont été très convaincants. »
A Gembo, De Boeck n’a pas un assistant, mais une assistante… l’ancienne internationale Anke De Mondt. « Si c’est moi qui l’ai choisie ? Pas directement. Elle était en contact avec le club, et on m’a demandé si elle pouvait devenir mon assistante. Je la connaissais, nous avons organisé plusieurs camps de basket ensemble, j’ai donc accepté. »
Pour l’instant, elle donne toujours l’impression d’être très calme, sur le banc de touche. C’est à peine si elle intervient. « Ce job d’assistante est nouveau pour elle », justifie De Boeck. « Elle n’a jamais été coach, ni en hommes, ni en femmes. En plus, elle se retrouve au milieu de joueurs masculins de D2, ce n’est pas évident. Mais elle prend de plus en plus d’assurance, et cela ira encore mieux avec le temps. »
En vacances à Barcelone, De Boeck n’a pas délaissé le basket pour autant : « J’ai assisté au match Barcelone-Valence. Toujours impressionnant, le basket espagnol. Sam Van Rossom ? Il n’a joué que quelques minutes, malheureusement. Dommage. »
Daniel Devos