Dimanche, le tout jeune Sacha De Vreught était de retour à Bruxelles. Qui plus est face à l’équipe de son ancien coach Nicolas Joostens. L’été dernier, Joostens a quitté l’UB Woluwe pour relever un nouveau défi au Royal IV Brussels. De Vreught, lui, a quitté le stade Fallon pour rejoindre la Côte belge : il joue désormais en TDM1 au Duva Fruit Gistel, la filiale du BC Telenet Ostende.
« Ostende m’a contacté en fin de saison dernière », se souvient-il. « Le projet qui m’a été présenté m’a plu. Cela n’a pas été facile de quitter l’UB Woluwe, où j’ai toujours beaucoup d’amis et où mon père est devenu le coach principal, mais je pense avoir fait le meilleur choix pour mon évolution en tant que basketteur. Il y a tout ce qu’il faut pour assurer une bonne formation à Ostende : des infrastructures de qualité, des coaches de qualité… Pour l’instant, tout se passe bien. »
Sacha De Vreught, c’est un petit bonhomme de 1m78 et de 16 ans à peine (il fêtera son 17e anniversaire le 23 février 2017) qui en a déjà fait voir de toutes les couleurs aux équipes adverses : 46 points, par exemple, lors de la finale U16 entre le champion AWBB et le champion VBL, en mai à Saint-Trond. Il est aussi l’un des rares joueurs à avoir reçu une dérogation pour jouer en équipe Première avant l’âge de 16 ans. C’était le cas la saison dernière, avec l’UB Woluwe en TDM2.
Comment fait-il pour être aussi performant à un aussi jeune âge, malgré un physique qui n’a rien d’un bodybuilder ? « C’est simple: je me donne toujours à fond. » Et son accélération foudroyante, tout comme son adresse à distance, sont de sérieux atouts…
En partant à Ostende, De Vreught a aussi quitté l’école. « Je compte présenter le jury central. Pour l’instant, je partage mon temps entre les entraînements et l’étude dans ma chambre. »
L’une des dix chambres de la Lotto Players Home qui jouxte le Versluys Dôme, sorte d’internat pour les jeunes joueurs de l’académie. Actuellement, il n’est pas encore question de l’intégrer à l’équipe Première, même s’il a complété l’effectif lors du Brussels European Tournament à Neder-over-Heembeek, en septembre. « A cause de la blessure de Sam Hemeleers et de l’absence des internationaux. Mais on ne m’a effectivement pas encore soumis de plan de carrière. On n’a encore parlé que de formation. Mais c’est déjà bien. »
Le gamin a le temps, forcément…
Daniel Devos