Dans son petit programme édité en anglais à l’occasion du match contre l’Elan Chalon, le Basic-Fit Brussels avait mis en évidence Maxime Depuydt comme Player to follow. Le club n’a sans doute pas choisi le bon jour, car le sympathique ailier est un peu passé au travers (8 minutes de jeu, 0 points et 2 pertes de balles), mais a sans doute voulu épingler l’enfant de la maison, né à Bruxelles (bien qu’il habite désormais à Braine-l’Alleud) et déjà présent en D2 à l’époque où le Brussels Basketball s’appelait encore l’Excelsior.
Depuydt explique aussi (toujours en anglais) : My dream is to live historic moments with this club. I’ll try my best top help the club winning the title or the cup because everyone deserves it!
Le titre ou la coupe, on n’y est pas encore, mais Depuydt a déjà vécu un moment historique ce mercredi, puisque c’était le tout premier match européen du Basic-Fit Brussels. « Jouer la Coupe d’Europe, c’était un rêve de gosse pour moi. Je l’ai réalisé. Bon d’accord, ce n’était pas mon meilleur match et c’est un euphémisme. Mais ce n’est qu’un début, j’espère faire mieux par la suite. Et pourquoi pas en Hongrie, dès mercredi prochain. Ce sera une nouvelle expérience également : partir du mardi au jeudi pour disputer un match officiel à l’étranger. Pour moi, qui n’ai jamais été international –même pas chez les jeunes, à l’exception des stages des U23 – ce sera aussi nouveau. Et c’est déjà un match important. L’Alba Fehervar sera sans doute, avec Benfica, notre principal adversaire dans la course à la deuxième place, qui reste jouable malgré la défaite initiale contre l’Elan Chalon. »
Même si le Brussels est clairement le club de cœur de Depuydt, il n’entend pas nécessairement y rester à vie. Dans une précédente édition du magazine du club, il avait déclaré vouloir jouer, un jour, dans un grand club européen. « C’est effectivement un objectif que je me suis fixé. Je me donne trois ans pour l’atteindre. Chaque année, j’essaie d’ajouter une corde supplémentaire à mon arc. Cet été, j’ai beaucoup travaillé mon shoot. Et je constate que mon pourcentage de réussite à distance s’est amélioré, alors que précédemment, j’étais surtout considéré comme un bon défenseur. »
Daniel Devos