Mercredi prochain, aux côtés des habitués des compétitions européennes comme Ostende, Charleroi, Mons et Anvers (et un autre néophyte comme Hubo Limburg United), le Basic-Fit Brussels effectuera ses grands débuts en FIBA Europe Cup. Le club bruxellois, qui joue en D1 depuis trois ans, a en effet reçu une wild card de la FIBA. Bien que demi-finaliste des play-offs, il n’était pas qualifié car c’est la saison régulière qui est prise en compte pour l’attribution des places européennes. « Ce n’était pas la seule raison pour laquelle nous n’avons pas été admis d’emblée », précise le président André De Kandelaer. « Il y avait aussi notre salle de Neder-over-Heembeek qui posait problème : elle ne répond pas aux normes imposées par la FIBA, mais la fédération européenne a accepté de faire une exception. Heureuse, sans doute, d’accueillir une équipe représentant la capitale de l’Europe et de combler un vide dans l’un des groupes qui ne comptait que trois équipes. Mais cette non-conformité remet aussi en exergue la nécessité d’adapter nos installations ou de construire une nouvelle salle. J’espère que cela ne tardera pas trop, mais la construction du nouveau stade de football a aussi été reportée. A Bruxelles, visiblement, tout est compliqué. »
Le Brussels était désireux dès le départ de participer à une compétition européenne, là où Alost y a renoncé alors que l’Okapi y avait droit. Il faut dire que le club bruxellois percevra des subsides supplémentaires de la Ville et de la Région de Bruxelles-Capitale pour cette participation. « Mais l’aspect financier n’a pas été déterminant dans notre décision », s’empresse de préciser André De Kandelaer. « C’est surtout l’image du club qui sera mise en valeur. Pour les sponsors aussi, cette participation offrira plus de visibilité. Nous avons donc franchi le pas malgré la charge de travail supplémentaire que cela impose. Le jeu en vaut la chandelle. »
Premier rendez-vous : ce mercredi 19 octobre face à l’Elan Chalon, qui avait organisé le Final Four la saison dernière et avait rencontré Ostende et Anvers sur sa route. Une belle affiche, donc.
Daniel Devos