Geoffrey Hockins a débarqué au RPC Anderlecht à la fin septembre et le club, à l’actif toujours vierge jusque-là, a déjà remporté sa première victoire. C’était samedi passé, contre le Soba Anvers. « Et on aurait pu en signer une deuxième », affirme l’ancien meneur de Liège, de Pepinster et du Brussels entre autres. « Pour être vraiment performante, cette équipe aurait besoin d’un poste 3-4 supplémentaire. »
La saison dernière, Hockins évoluait au CB Clavijo Logroño, en Liga LEB, l’équivalent de la deuxième division en Espagne. « Vraiment l’antichambre de l’élite, juste en-dessous de la Liga ACB », précise-t-il. « C’est d’un très bon niveau, supérieur à Louvain en D1 belge, par exemple. Cela s’était bien passé pour moi, là-bas. Nous étions deux meneurs assez complémentaires : un grand, de 1m95, qui captait beaucoup de rebonds, et moi, plus petit mais plus rapide. Si mon partenaire était resté, je serais resté aussi. Mais cela n’a pas été le cas et le coach a préféré opter pour deux autres meneurs. »
Hockins s’est donc retrouvé sans club. « Pendant l’été, je me suis entraîné à Anvers, avec d’autres joueurs pros comme Domien Loubry ou Randy Oveneke, complétés par des jeunes. Mais lorsque les championnats ont recommencé, je me suis retrouvé seul. Mon agent m’a conseillé de trouver un club avec lequel je pourrais continuer à m’entraîner, car rester trop longtemps inactif, ce n’est pas bon : lorsqu’on est finalement contacté, on a perdu le rythme et on loupe parfois son test. J’ai tâté le pouls du Royal IV : ils n’acceptaient que je m’entraîne avec eux qu’à la condition que si je signe. Au RPC Anderlecht, en revanche, on a bien voulu insérer une clause qui me permet de partir si j’ai une proposition de contrat pro ailleurs. Ils avaient besoin de renforts, et j’ai donc accepté de les aider. Le profil de l’équipe me convient : je peux parfois évoluer au poste 2, et alimenter le marquoir plutôt que de me contenter d’organiser le jeu. C’est bon pour ma confiance. Est-ce que je terminerai la saison ? C’est une autre question. J’ai déjà reçu deux ou trois propositions, que j’ai refusées, mais à mon avis, cela ne saurait tarder. »
Daniel Devos