En principe, deux victoires (à Chypre et contre la Suisse) devraient suffire pour assurer aux Belgian Lions au moins une place de meilleur deuxième, synonyme de quatrième participation d’affilée à un Championnat d’Europe. Car ce mercredi, ils ont fait le boulot contre l’Islande, dans un match plus compliqué que le score final pourrait le laisser penser.
Le match contre les Vikings avait pourtant idéalement commencé, par un 20-11. C’était surtout l’œuvre d’une grosse réussite à distance de Maxime De Zeeuw, auteur de trois paniers d’affilée à trois points. Mais les Islandais se sont accrochés, ont même pris l’avance à 26-28 et ont érigé une défense de zone qui nous gênait. Au repos, bien malin qui pouvait dire de quel côté la pièce allait tomber : 40-39.
Elle est finalement tombée du bon côté. En deuxième mi-temps, les Belgian Lions se sont envolés, ont même creusé un écart maximal de 20 points et ont fixé le score final à 80-65. Un beau petit coussin pour se rendre à Reykjavik lors du dernier match.
Que s’est-il passé pour que la physionomie du match change à ce point ? « Pas grand-chose », estime Eddy Casteels. « Un peu plus d’intensité. Une meilleure défense. Un peu plus de concentration. »
Quelques chiffres interpellants : Maxime De Zeeuw termine avec 25 points (dont 5/6 à trois points), 9 rebonds et 3 assists. Retin Obasohan, qui avait été le meilleur marqueur des Belgian Lions en Suisse avec 18 points, n’a cette fois pas trouvé le chemin des filets. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé, mais la réussite n’y était pas : 0 sur 6. Les Belges ont délivré 19 assists contre 12 à leurs adversaires : le signe d’un grand collectif. Ils ont aussi dominé le rebond : 35 à 25. Khalid Boukichou a été le seul à ne pas jouer, alors que Kevin Tumba était pourtant compté à 4 fautes dès la mi-temps et n’est plus réapparu après la pause. Décidément, ce n’est toujours pas le grand amour entre Eddy Casteels et le pivot d’Ostende. A moins qu’il se soit passé quelque chose dont nous n’avons pas connaissance.
Daniel Devos