Thomas Akyazili est de retour en Belgique. Il se prépare actuellement avec l’équipe nationale U20 pour le Championnat d’Europe de la catégorie, qui aura lieu du 16 au 24 juillet à Helsinki. « Mais je viens à peine de remonter sur les parquets », révèle-t-il. « J’ai été malade pendant quatre semaines, j’étais très faible et j’ai encore besoin d’un peu de temps pour retrouver le rythme. »
Cela ne se voit pas trop, pourtant. Le rythme, il le dicte sur le parquet, accélérant le jeu lorsque c’est possible et distillant des passes tranchantes main droite ou main gauche. Il n’hésite pas, non plus, à rassembler ses partenaires pour leur donner quelques consignes. Comme s’il avait acquis une âme de leader. Son passage aux Etats-Unis semble lui avoir forgé le caractère. « J’ai mûri, c’est sûr. Je suis devenu adulte. J’ai dû vivre loin de ma famille et de mes amis, et cela m’a forgé le caractère. J’ai aussi découvert une autre culture. Au début, j’ai eu un peu de mal, mais je me suis rapidement habitué. »
Sur le plan du basket, il s’estime relativement satisfait de cette première expérience. « J’ai connu des hauts et des bas, mais si je considère que c’était mon année de Freshman, je ne peux pas me plaindre de mon temps de jeu. J’ai dû un peu changer de style. On m’a surtout demandé de créer pour les autres. J’ai moins alimenté le marquoir. »
L’objectif est-il de rester quatre ans ? « En principe, oui, mais je ne tire pas de plan sur la comète. Je verrai année après année. »
Akyazili arbore désormais un énorme tatouage sur le bras gauche. « Ces symboles représentent des choses et des personnes qui sont importantes pour moi. Cela me procure de la motivation. »
Daniel Devos