Hubo Limburg United n’est pas parvenu à rééditer l’exploit qu’il avait réussi pendant la saison régulière : gagner à la Sleuyter Arena. Et donc, comme le BC Telenet Ostende bénéficiait de l’avantage du terrain en demi-finale, ce sont les Côtiers qui se retrouvent en finale des play-offs, malgré deux défaites au Sporthal Alverberg.
Le Basic-Fit Brussels, lui, est parvenu à réaliser ce qu’il n’avait pas réussi durant la saison régulière : battre – à deux reprises qui plus est – le Crelan Okapi Aalstar, l’une des deux équipes (avec le Belfius Mons-Hainaut) qui s’était imposé à Neder-over-Heembeek durant ce championnat. Mais comme il n’avait pas l’avantage du terrain et qu’en trois tentatives, il n’a pas pu s’imposer au Forum, il est éliminé en demi-finale. Le coup est passé très près : les Bruxellois ont raté le coche à deux reprises, d’abord lors de la première manche lorsque Donald Sims a eu l’opportunité d’égaliser à 30 secondes de la fin d’un tir à trois points dans le coin du terrain, puis ce dimanche lors de la cinquième manche, lorsque Julian Gamble a eu l’occasion de donner un point d’avance à ses couleurs, à 30 secondes de la fin là aussi.
Le Brussels est donc éliminé sur des détails, et Serge Crèvecoeur est logiquement tiraillé entre déception et fierté. « Lorsqu’on échoue aussi près du but, on est forcément déçu », reconnaît-il. « Mais je ne peux oublier tout ce qui a été réalisé cette saison. On a atteint la demi-finale, mais on a aussi et peut-être surtout replacé le basket bruxellois sur la carte. On a créé une communion avec les supporters, on a accueilli 6.900 personnes à Forest National, et on a poussé une grande équipe comme Alost dans ses derniers retranchements. »
Pour Alost, cette qualification pour la finale est un exploit presque inespéré. « En début de saison, la direction m’a averti que le budget devrait être revu à la baisse », se souvient Brad Dean. « Cela s’est traduit par une non-participation à la FIBA Europe Cup – ce qui, en fin de compte, s’est révélé bénéfique – mais aussi par un changement dans la politique de recrutement. J’ai dit à ma femme : -Chérie, je vais peut-être au-devant d’une saison difficile, il n’est pas impossible que je sois limogé si les résultats ne suivent pas ! Finalement, les jeunes joueurs ont progressé au fil de la saison et une vraie alchimie a été trouvée. Aujourd’hui, nous voilà en finale ! »
La finale des play-offs entre Ostende et Alost – la même affiche qu’il y a deux ans – débutera ce mercredi à la Sleuyter Arena.
Daniel Devos