Le maintien est encore loin d’être assuré pour Nivelles, mais l’équipe du Brabant wallon se porte beaucoup mieux depuis la reprise en mains par Fabien Muylaert, qui a succédé à Eric Van Hoeck après la défaite contre Kontich et qui vient d’enchaîner trois victoires d’affilée : à Mons, contre Guco Lier et ce week-end à Belgrade. « Il y a effectivement plus d’énergie et plus de dynamisme », reconnaît le nouveau coach, qui s’occupait de la R2 jusque-là. « Cela n’a pas été une décision facile de se séparer d’Eric Van Hoeck. Nous avons attendu, car on voyait de temps en temps de signes encourageants, mais la victoire n’était jamais au bout. Finalement, il a lui-même reconnu que son message ne passait plus. A ce moment-ci de la saison, ce n’était pas facile de trouver un coach disponible. Le club a donc opté pour la situation interne. Jusqu’ici, les résultats répondent à l’attente, tant mieux. Malheureusement, nos concurrents directs se mettent aussi à gagner. Nous n’escomptions pas une victoire de Mons sur Ekeren ce week-end, ni de Baasrode sur Lommel. Mais le calendrier nous sera peut-être favorable. Nous devons encore affronter Alost et Baasrode, et ces deux équipes doivent encore se mesurer entre elles également. En outre, sur ses cinq derniers matches, Alost a quatre déplacements. A nous d’en profiter. Un moment, nous étions à quatre victoires du premier non-relégable. Désormais, nous sommes revenus à deux victoires. Mathématiquement, cela reste donc possible. Hélas, nous comptons toujours de nombreux blessés. Trois ailiers sont sur la touche. C’est récurrent depuis le début de saison.»
Vendredi, Nivelles reçoit Neufchâteau. « Tout le monde nous dit que, si Mons a battu les Ardennais, nous pouvons le faire aussi », poursuit Muylaert. « Sans doute, mais c’est plus vite dit que fait. Je m’attends à un combat physique. »
Daniel Devos