Après avoir joué (et gagné) à Charleroi, devant la famille et les amis, Sam Van Rossom (qui joue actuellement avec un masque de protection) s’apprête à affronter le Bilbao d’Axel Hervelle en Liga ACB, dimanche prochain. « Forcément, je connais très bien Axel », annonce-t-il. « On se fréquente depuis de longues années chez les Belgian Lions et on s’est déjà souvent affronté en Liga également. Mais, avant d’être un match spécial, c’est d’abord un match qu’on aimerait gagner. »
Pour poursuivre la série de victoires toujours en cours. Actuellement, Valence est toujours invaincu en Liga, tout comme en Eurocoupe : cinq victoires sur cinq dans les deux compétitions. Le club pourrait-il, enfin, ravir le titre au Real Madrid et à Barcelone ? « C’est encore trop tôt pour le dire », tempère Van Rossom. « Ce qu’on montre actuellement est prometteur. On a un nouveau coach, Pedro Martinez, et six nouveaux joueurs. Alors, se retrouver co-leader avec Barcelone, en ayant déjà affronté (et donc battu) le champion madrilène et Caja Laboral Vitoria, une autre équipe d’Euroligue, démontre que la sauce a pris rapidement et qu’on a des capacités. On est peut-être un peu plus fort que l’an passé, oui. Au printemps dernier, en play-offs, le coup était passé tout près. On est capable, sur un match, de battre le Real Madrid et Barcelone, on l’a déjà démontré. Mais, le faire en finale ou en demi-finale des play-offs, au meilleur des cinq manches, c’est beaucoup plus compliqué. »
Daniel Devos