Le Championnat d’Europe est donc terminé pour les Belgian Lions. Malgré trois victoires en cinq matches durant la phase de poule, ils n’ont terminé que 4e de leur groupe et ont dû affronter la Grèce en huitièmes de finale. Ils ont résisté une mi-temps (31-34), mais se sont ensuite effondrés et ont subi une lourde défaite sur le score de 54-75. « Je n’ai pas de regrets », affirme Eddy Casteels. « En première mi-temps, on a tenu la distance grâce à une certaine maladresse des Grecs et à nos efforts en défense. Mais, à force de devoir sans cesse compenser notre manque de taille et de puissance, la corde finit par casser. C’est ce qu’il s’est passé en deuxième mi-temps. Les Grecs ont accru leur intensité défensive et, de notre côté, nous ne sommes plus parvenus à rentrer nos tirs ouvertes. Et nous n’avions plus la force, ni physique ni mentale, de trouver d’autres solutions. Nous quittons la scène la tête haute, battus par plus fort que nous. Certes, avec une victoire en plus (contre la République Tchèque par exemple), nous aurions hérité d’un adversaire plus abordable en huitièmes de finale, mais ce n’était pas pour autant une garantie de succès. Aurions-nous battu la Slovénie ou la Croatie ? Nous ne le saurons jamais. »
A la question de savoir si la victoire d’un point face à la Lituanie fut le plus beau moment du tournoi, Casteels a répondu : « Chaque victoire est belle. Mais je ne veux pas me contenter de retenir un seul moment. Je suis à la tête de cette équipe depuis 11 ans, et ce fut une succession de beaux moments. Je préfère retenir tout le parcours accompli depuis lors. »
Daniel Devos