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Belgian Lions

ils ont tout de même battu un Grand d’Europe

Si le succès de mardi face aux Pays-Bas n’était pas nécessairement une référence, vu la valeur toute relative de l’adversaire, celui de ce dimanche contre la Grèce qui alignait toutes ses vedettes comme Zisis, Calathes, Perperoglou, Sloukas, Antetokounmpo, Printezis et Papanikolaou, en est une. Après un début de match difficile, où ils ont été menés 2-10 après cinq minutes et 12-21 après dix minutes, les Belgian Lions ont retrouvé leurs esprits pour inverser la tendance, revenir à 30-30 au repos et finalement l’emporter 64-59. Contre une équipe qui vise une médaille au prochain Championnat d’Europe, c’est un beau résultat. « Mais il ne signifie encore rien », tempère Tomas Van den Spiegel, qui a assisté à la rencontre aux premières loges de la Lotto Arena. « En compétition officielle, les Grecs témoigneront d’une agressivité défensive bien plus grande. »

Certes, mais pour le moral, ce succès est toujours bon à prendre. Et, à voir l’énergie mise en défense par les Grecs dans les dernières minutes et les temps-morts demandés par leur coach, on devine que cette défaite face aux « petits Belges » ne leur a pas fait plaisir.

Pour ce match de gala, Axel Hervelle a effectué son retour. Il s’est montré précieux, comme à son habitude : 10 points, 8 rebonds et 2 assists. « Sans oublier toutes les actions qui n’apparaissent pas dans les statistiques : il place les écrans là où il faut, guide ses partenaires, se montre disponible et offre des solutions au porteur du ballon », ajoute Eddy Casteels.

Sam Van Rossom a, lui, inscrit 11 points, délivré 4 assists et provoqué 7 fautes. L’autre meneur, Jonathan Tabu, n’avait toujours pas ouvert son compteur à trois minutes de la fin, mais il a inscrit les 9 derniers points pour offrir la victoire : d’abord en envoyant un missile d’au-delà des 6m75, puis en se montrant intraitable à la ligne des lancers-francs (6/6). Ils formeront la base de l’équipe nationale au Championnat d’Europe, avec Maxime De Zeeuw qui a compilé 11 points et 7 rebonds.

Eddy Casteels avait, cette fois, laissé Manu Lecomte au repos et fait jouer Lionel Bosco. Le Hutois s’est montré à son avantage avec 7 points, 3 assists et 6 fautes provoquées, mais ne sera pas du voyage en Espagne. Visiblement, Eddy Casteels hésite encore pour le poste de troisième meneur.

Daniel Devos

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