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Bismack Biyombo a loué les vertus du travail au Skilz Camp

A l’invitation de Jacques Vandescure, le joueur de NBA Bismack Biyombo a prêté son concours au Skilz Camp, organisé le week-end passé à Neder-over-Heembeek. Au terme des trois jours, il s’est adressé aux stagiaires en leur louant les vertus du travail. « Je suis désolé de le dire, mais je n’ai vu personne qui s’est véritablement donné à fond », leur a-t-il fait remarquer. « J’ai parfois eu l’impression que vous faisiez simplement acte de présence et que vous attendiez que les trois jours se passent, pour pouvoir rentrer chez vous. Aimez-vous ce jeu ? Si c’est le cas, il faut le montrer et s’investir tant et plus. Si vous voulez réussir, il faut pouvoir souffrir, dépasser chaque jour ses limites. Je sais que c’est actuellement l’entre-saison, mais c’est précisément la période où il faut travailler encore plus pour gommer ses lacunes. On ne sait jamais quand arrivera le jour où tout peut changer pour vous. Pour moi, ce jour est arrivé lorsque j’ai participé au Hope Summit, à Portland. Personne ne s’attendait à ce que je joue une seconde, mais on m’a offert une chance et je l’ai saisie. Le jour où on vous offrira une chance, il faudra que vous répondiez présent. Il convient aussi d’être concentré, aux lancers-francs par exemple. Je me souviens qu’un jour où je m’exerçais, Michael Jordan était dans la salle. Il m’a dit : –Je t’offre 1.000 dollars si tu en réussis 7 sur 10. Je me suis concentré comme jamais. Non pas que j’avais besoin de ces 1.000 dollars pour nouer les deux bouts, mais je voulais relever le défi. J’ai échoué à ma dernière tentative. Mais Michael Jordan m’a dit : –Persévère, mon gars. C’est en restant concentré comme tu l’étais que tu réussiras. Personnellement, je me lève chaque jour avec le plein d’énergie. J’aborde la journée de façon optimiste. Je sais que je souffrirai aux entraînements, mais je sais aussi ce que cette souffrance m’apportera. Il faut toujours s’entraîner à fond. Et encore davantage lorsqu’on s’entraîne individuellement. C’est parfois plus facile lors des entraînements collectifs, lorsqu’on est entraîné par une dynamique de groupe, mais même lorsqu’on est seul, il faut se forcer à vouloir encore en faire plus. »

Daniel Devos

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