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Interview

Jean-Marie Barbier : « Je ne sentais plus les joueurs derrière moi »

Jeudi passé, Jean-Marie Barbier a donc démissionné de son poste de coach de l’équipe première du CEP Fleurus. Qu’est-ce qui a provoqué cette démission ? « Une longue réflexion », explique-t-il. « La fin de saison approche. L’objectif était les play-offs. Il est raté. Je sentais, aussi, que certains joueurs n’étaient plus tout à fait derrière moi. En démissionnant, j’espère provoquer un choc psychologique. J’espère que mon départ les libérera et que le CEP pourra, au moins, bien terminer la saison. »

C’est donc un constat d’échec ? « Personnellement, j’estime avoir fait le maximum. Cela n’a pas suffi, visiblement. C’était une mission difficile, mais je l’avais acceptée. J’ai pris le train en marche. Certains joueurs n’étaient pas en forme, et il a fallu les remettre en forme. Les blessures n’ont pas épargné l’équipe. Et puis, il y a eu le départ de Sébastien Bellin, pour raisons professionnelles. Le gros problème de l’équipe a été son irrégularité : à de belles victoires, ont succédé des défaites regrettables. Et, en cette fin de saison, certains joueurs savent qu’ils ne seront plus à Fleurus la saison prochaine et ont déjà l’esprit ailleurs. »

C’est la deuxième saison d’affilée que le CEP Fleurus ne répond pas aux attentes. Cinq coaches se sont succédés, sans que le succès ne soit au rendez-vous. « Il faudrait peut-être se demander pourquoi l’équipe ne preste pas. J’ai ma petite idée, mais je préfère la garder pour moi. »

Barbier restera-t-il lié au club, comme entraîneur de jeunes par exemple ? « C’est au président qu’il faudrait poser la question. J’ai gardé de bons contacts avec Giovanni Mureddu. Avant le match de vendredi contre Belgrade, je lui avais d’ailleurs envoyé un message d’encouragement. »

Daniel Devos

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