Vendredi soir, lors du seul derby wallon de D2 entre le CEP Fleurus et le New Alsavin Belgrade, Thomas Depouhon a retrouvé la salle de Bonsecours où il avait évolué la saison dernière. Un match spécial ? « Pas vraiment », estime-t-il. « C’est un match que j’aurais bien aimé gagner mais qui, comme tous les autres, s’est soldé par une défaite. »
Difficile, d’enchaîner ainsi les déconvenues ? « Ce n’est pas facile, c’est clair. On savait, en acceptant de monter en D2, qu’on allait vivre une saison compliquée. Mais peut-être pas autant que celle-ci. Lors de chaque match, on doit essayer de retirer le positif, là où il y en a. Et continuer à travailler. On sait que notre sort est scellé et qu’on retournera en D3 la saison prochaine. Notre objectif, désormais, est d’accrocher au moins une victoire d’ici à la fin du championnat. Il y a dix jours, contre Saint-Nicolas, c’est passé tout près. Vendredi, à Fleurus, on ne pouvait rien revendiquer. On a été mené de 20 points durant la quasi intégralité de la rencontre et ce n’est qu’en fin de match qu’on est parvenu à limiter les dégâts. Il faudra, une fois encore, remettre l’ouvrage sur le métier en espérant que la pièce finira par tomber du bon côté. »
Daniel Devos