Engagé dans une spirale positive, le Basic-Fit Brussels a bien cru qu’il se paierait le scalp du Proximus Spirou, ce vendredi. Les Bruxellois avaient le match en mains lorsqu’ils menaient 74-67 à 2min45 du terme, mais ils sont alors retombés dans les derniers travers qui leur restent et ont encaissé un 0-11 des Carolos qui avaient subitement durci leur défense. 74-78, donc, puis 76-80, score final. « Une fois de plus, nous n’avons pas bien géré les dernières minutes », regrette le coach Serge Crèvecoeur. « J’avais demandé de jouer à l’intérieur, ce qui nous aurait donné au pire des lancers-francs, mais on s’est évertué à tirer à distance. A un moment donné, Alexandre Lichodzijewski était libre dans la raquette, mais on a oublié de le servir. Pourtant, à Mons et même à Ostende où l’on s’était incliné d’un point, on avait réussi à gérer les instants décisifs. Mais je veux retenir le positif et j’espère qu’on retiendra la leçon de cette défaite. Je ne veux plus entendre parler du Brussels du début de saison, ce temps-là est révolu. Je dispose maintenant d’une équipe capable de défendre – même si l’on a encore encaissé 80 points des œuvres de Charleroi – et d’un groupe qui vit bien ensemble, où l’on prend du plaisir, où l’on rigole mais où l’on sait aussi travailler. »
Pour Jacques Stas, le coach carolo qui fêtait son 46e anniversaire, c’était surtout le soulagement qui prévalait. « Nous sommes parvenus in extremis à nous ôter une solide épine hors du pied. Je savais qu’il ne manquait pas grand-chose à cette équipe bruxelloise pour franchir un palier, et de fait, c’est désormais un adversaire très difficile à manœuvrer. L’arrivée de Rion Brown a indéniablement apporté un meilleur équilibre, et un joueur comme Domien Loubry est toujours capable de s’enflammer. J’avais averti mes joueurs du danger qu’il représentait, mais comme c’est un joueur belge, il faut d’abord qu’ils le voient avant de le croire. »
Daniel Devos