Malgré son jeune âge, le petit distributeur Andrea Michielin a déjà pas mal bourlingué. Après le CEP Fleurus où il a été formé, il a tenté sa chance à Carnières. La saison dernière, il était à Loyers. Et le voilà maintenant à l’Essor Charleroi. « Ce n’est pas ma faute si j’ai changé aussi souvent de club », s’excuse-t-il. « J’étais parti à Carnières pour gagner du temps de jeu, mais le club a mis la clef sous la paillasson. Il fallait bien que je trouve autre chose. A Loyers, je me plaisais bien, d’autant que je suis toujours étudiant à Namur, mais le club avait d’autres projets pour cette saison et je n’entrais plus dans leurs plans. En rejoignant l’Essor Charleroi, je me suis rapproché de ma famille, même si j’étudie toujours à Namur. Ce n’est pas la mer à boire : il n’y a que 20 minutes de train entre les deux villes. »
L’Essor, qui est monté successivement de R2 puis de R1, s’enfonce petit à petit dans la zone dangereuse. « On n’est pas encore en position de relégable, mais il faudra se méfier », constate Andrea. « Dans cette optique, le match de samedi prochain face au RPC Schaerbeek sera crucial : on accueille un concurrent direct. »
Avec Loyers, Andrea évoluait dans une série réunissant des clubs liégeois et anversois. Cette saison, ce sont des clubs brabançons et flandriens qui se trouvent sur sa route. Quelle série est-elle la plus forte ? « La série de Loyers était peut-être plus équilibrée », estime Andrea. « Derrière Ninane, et Oxaco qui est monté, tout le monde se tenait très fort. Dans cette série-ci, il y a quelques équipes très costaudes : les équipes flandriennes comme Oostkamp, Wevelgem, De Pinte et Falco, mais aussi l’UB Woluwe et même… le Spirou B. »
Daniel Devos