Dimanche matin, à l’Outfort de Hoboken, le New Alsavin Belgrade a mené 15-24 face au Soba Anvers. Mais, comme trop souvent cette saison, les Namurois n’ont pas tenu la distance et ont fini par s’incliner 75-61. Caramba ! Encore raté…
« Lorsque cela ne tourne pas, c’est généralement le coach qui trinque », constate Julien Marnegrave. « Belgrade n’échappe pas à la règle. Il y a trois semaines, la direction m’a donc appelé à la rescousse. J’ai accepté d’apporter mon expérience, même si cela me fait de longues journées, car j’ai aussi repris mon job à l’AWBB après une pause-carrière. Je n’ai pas encore trouvé la solution-miracle, mais existe-t-elle, à part le travail ? Lorsqu’il n’a pas le matériel, le meilleur coach du monde est impuissant. »
Au niveau de la D2, Belgrade manque un peu de tout : de talent, de physique, de shoot. Mais peut-on en vouloir aux joueurs ? Le club, 4e en D3 la saison dernière, n’aurait pas dû monter. Mais, au contraire d’autres, il a eu le courage de relever le défi. « Mais, dans l’antichambre de l’élite, il a découvert le revers de la médaille », poursuit Julien Marnegrave. « Les défaites commencent à peser, l’équipe s’est engouffrée dans une spirale négative et l’ambiance s’est détériorée. Cela va un peu mieux ces derniers temps, mais ce serait bien de connaître le succès pour revigorer le moral des troupes. Comment peut-on y arriver ? J’essaie de proposer des défenses alternées, de soigner le collectif… »
Julien Marnegrave, dont le fils Niels a trouvé sa place au BC Telenet Ostende, a lui-même sous ses ordres le fils d’un ancien international : Samuel Deheneffe, fils de Marc. Le match de dimanche était d’ailleurs empreint de nostalgie, puisque dans les rangs du Soba, on trouve Vinnie Haerbos, fils de Guy, et Axel Ibens, fils de Steve. Bowie Lenaerts, fils d’Eddy, est en revanche resté sur le banc, pour faire le scouting. Sa saison est malheureusement terminée : il s’est déchiré les ligaments croisés, dans le 4e quart-temps du match à Gistel-Ostende, il y a quelques semaines.
Daniel Devos