A défaut d’aller jouer à Montpellier, les Belgian Lions iront jouer dans la (belle) ville de Riga, en Lettonie. Compte tenu du fait qu’ils étaient placés dans le cinquième chapeau (sur sept, voir par ailleurs), on peut considérer que le tirage au sort a été clément pour nos représentants. Ils ont surtout évité le Groupe B, organisé à Berlin, qui est un peu le groupe de la mort avec l’Allemagne, la Turquie, l’Espagne, l’Italie et la Serbie. Pauvre Islande ! Pour sa première participation, elle a été gâtée… Pour autant, ce Groupe D organisé à Riga recèle pas mal de pièges. D’abord, c’est le groupe des trois pays baltes. Trois nations joueront donc quasiment à domicile : la Lettonie, forcément, mais aussi l’Estonie et la Lituanie, qui sont voisines et dont les supporters sont fous de basket. Les Lituaniens, on les avait joués à l’EuroBasket 2013, et aussi en préparation à cet Euro : ils sont tout bonnement… injouables, on avait été balayés. L’Estonie, c’est un mauvais souvenir pour les plus anciens… dont l’assistant-coach Jacques Stas. En 1993, à Berlin, c’est ce pays qui nous avait privés du deuxième tour en nous battant d’un point, à la dernière seconde. La Lettonie, c’est un bon souvenir. On l’avait battue, avec les tripes, dans le dernier match de la deuxième phase à Ljubljana. Nous étions déjà éliminés, et eux pouvaient se qualifier en cas de victoire. Gageons que les Lettons n’auront pas oublié cette mésaventure et seront avides de revanche. En plus, ils joueront à domicile et ce sera le match d’ouverture. Contre l’Ukraine, ce sont les Belges qui seront avides de revanche. Un souvenir cruel : lors du tout premier match à Ljubljana, les Ukrainiens nous avaient battus d’un point à la dernière seconde alors que nous avions mené pendant 39 minutes. Avec une victoire en plus, on aurait peut-être participé à la Coupe du Monde 2014. La République Tchèque, enfin, c’est un bon souvenir… pour les plus anciens également. C’est à Ostrava, dans ce qui était encore la Tchécoslovaquie, qu’on s’était qualifiés pour l’Euro 1993 à Berlin. Un panier d’Eric Struelens… Le tirage complet :
Daniel Devos |