Ce mardi dernier était très contrasté pour nos représentants. Face à une formation de Benfica plus préoccupée par la recherche de ses bagages égarés que par le match, Belfius Mons-Hainaut a confirmé son regain de forme et s’est nettement imposé sur le score de 92-63.
Okapi Aalstar, lui, a confirmé qu’il était bien en train de s’essouffler. Alors qu’il menait 34-38 à la mi-temps à Francfort, il a connu un troisième quart-temps catastrophique au cours duquel il a encaissé un 27-6, et s’est finalement incliné sur le score sans appel de 80-58. Les Allemands ont donc pris leur revanche sur le match aller, où là, c’étaient eux qui avaient été « mangés » à cause d’un quart-temps exceptionnel qui s’était soldé sur un 31-11.
Port of Antwerp Giants, enfin, a véritablement raté le coche : face à une équipe du Mans décimée par les blessures (outre les absences de Kevin Mendy et de l’international français Charles Kahudi, les Manceaux ont perdu Dounia Issa , victime d’une déchirure au mollet, après… 20 secondes), les hommes de Paul Vervaeck n’ont jamais été dans le match… ou alors, de façon très éphémère. Après un très mauvais départ, ils ont toujours couru derrière le score, et ont été menés de 12 points, avant de s’enflammer subitement dans le troisième quart-temps, remporté sur le score de 29-20. Ils ont même signé un 16-0, à cheval sur les troisième et quatrième quart-temps, qui a fait passer le score de 58-66 à 74-66. A ce moment-là, même le goal-average était favorable aux Anversois qui s’étaient inclinés de 6 points lors du match aller, mais ceux-ci sont alors retombés dans leurs travers et ont à leur tour encaissé un 0-9. Le Mans s’est finalement imposé 78-87. « A la mi-temps, dans le vestiaire, j’ai demandé à me joueurs : -Pourquoi êtes-vous aussi mauvais ? C’est le stress ? C’est autre chose ? » révèle Paul Vervaeck. « En fait, en première mi-temps, on a eu du mal à contenir Rodrigue Beaubois. Puis, Ryan Pearson a explosé et on est passé devant. Mon collègue Erman Kunter a trouvé la parade : il a collé l’international polonais Michal Ignerski aux basques de Pearson, qui n’a plus trouvé le chemin du panier. Ignerski a décidé de l’issue du match, tant en défense qu’en attaque, car il a planté lui-même l’un ou l’autre tir à trois points à un moment décisif. Cette défaite est très dommageable, car c’était un match-clef. Un succès nous aurait placés sur la voie de la qualification, mais nous sommes aujourd’hui mal embarqués.»
Daniel Devos