Sa spécialité, c’est le tir à trois points. Affirmer qu’il ne fait que cela serait un peu réducteur, mais il n’empêche : Thomas Dreesen a l’habitude de tirer davantage au-delà de la ligne des 6m75 que près de l’anneau. Quand il est « chaud », cela peut faire mal. Et pour l’instant, il est chaud comme la braise. C’était déjà le cas samedi contre Port of Antwerp Giants (12 points : 4/5 à trois points), ce le fut encore plus hier soir contre les Frankfurt Skyliners (22 points, dont 6/9 à trois points).
Une aisance naturelle ou le fruit d’un travail acharné ? « J’ai beaucoup travaillé mon shoot à l’entraînement autrefois », explique-t-il. « Notamment à Anvers, sous la houlette de Lucien Van Kersschaever. Aujourd’hui, je continue à entretenir mon shoot, mais je ne m’adonne plus à des séances supplémentaires. Après, quand je suis en réussite, la confiance fait le reste. »
La saison dernière, il avait traversé un petit creux en milieu de saison. « Peut-être une petite crise de confiance, mais aussi : Alost alignait d’autres joueurs comme DaSean Butler, Travis Releford et Chris Young. Aujourd’hui, on fait beaucoup tourner le ballon et on parvient à m’isoler. J’en retire le bénéfice. »
« Et quand Thomas rentre ses shoots, il oblige les défenseurs adverses à sortir sur lui et libère des espaces pour les autres », renchérit Brad Dean. « C’est donc toute l’équipe qui profite de sa bonne forme actuelle. »
Daniel Devos