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Brad Dean : « Au niveau de la taille, on est très homogène »

Okapi Aalstar est sur son petit nuage actuellement. Leader invaincu de la Scooore League, il a également démarré sur les chapeaux de roue en Eurochallenge où, pour son premier match, il  fait exploser les Frankfurt Skyliners. Pourtant, l’équipe a perdu pas mal de cadres durant l’entre-saison, mais une fois de plus, le recrutement a été à la hauteur. Le style de jeu a légèrement changé.

« Ces dernières saisons, on a eu la chance de pouvoir compter sur une paire d’intérieurs très performante avec John Tofi et Chris Young », rappelle Brad Dean. « Aujourd’hui, nous n’avons plus que John Tofi. Certains disent que nous jouons plus petit, mais en fait, notre taille moyenne est très respectable. Tyren Johnson fait 2m03, et Taylor Brown, John Lodwick, Lee Cummard et Thomas Dreesen font tous 2m01. En fait, au niveau de la taille, l’équipe est très homogène. »

Brad Dean se réjouit du retour de Jason Clark. « Vous voulez une anecdote à son sujet ? En fait, le coach de Francfort, que je connais bien, m’avait contacté pour me demander mon avis. Je lui ai dit que c’était un très bon joueur. Mais Francfort ne l’a pas pris. Tant pis pour le club allemand, tant mieux pour nous. »

Jason Clark semble parfaitement remis de la grave blessure qui l’avait éloigné des terrains pendant de longs mois. « On l’a un peu oublié, mais quand il s’est blessé il y a deux ans, l’Okapi occupait la tête du classement », rappelle Brad Dean. « Je ne sais pas pourquoi il n’a pas réussi la saison dernière à Charleroi, je n’étais pas là. A-t-il simplement éprouvé des difficultés à retrouver le rythme lors de son retour de blessure ? Ou est-ce  système de jeu qui ne lui convenait pas ? En fait, Jason Clark, c’est un joueur un peu particulier. Moi, quand il a le ballon, je le laisse jouer. Il ne faut pas se compliquer la vie avec lui. C’est d’ailleurs assez étrange, car il a été formé à Georgetown, un collège qui pratique un basket assez lent et où il était enfermé dans des schémas tactiques rigoureux. Déjà, à l’époque, je m’étais dit : -Si je pouvais l’amener dans mon équipe et le laisser jouer à l’instinct, je serais curieux de voir ce que cela pourrait donner. Et aujourd’hui, on voit… »

Daniel Devos

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