Derek Raivio était de retour en Belgique pour la deuxième fois depuis son départ d’Alost. Si, à Ostende, il n’avait pas joué contre l’équipe locale lors du tournoi qualificatif à l’Euroleague (Nymburk avait été éliminé dès son entrée en lice par l’Hapoël Jérusalem), à Charleroi, il a en revanche affronté une équipe du Spirou qu’il connaît parfaitement. Et il a directement remarqué la transformation : « Charleroi s’est amélioré en défense, il me semble… Ces deux dernières années, ce secteur n’était pas son point fort. »
Jiri Welsch, lui, retrouvait un club dans lequel il a évolué en 2011-2012. « Ce match était donc très spécial pour moi », reconnaît-il. « J’ai gardé de bons souvenirs de Charleroi et cela m’a fait plaisir de revenir. J’aurais préféré un retour gagnant, mais voilà : le Spirou était meilleur que nous. Cela ne m’empêchera pas d’aller saluer les supporters carolos, que je remercie pour leur accueil. Pour Nymburk, c’est une saison longue et difficile qui s’annonce. Nous avons plusieurs blessés pour l’instant et nous devrons disputer de nombreux matches. Mais nos ambitions demeurent intactes. Nymburk est champion de République Tchèque depuis onze ans et nous espérons ajouter une douzième couronne. En Eurocup, nous avons atteint les playoffs la saison dernière et nous aimerions rééditer cet exploit. Et puis, il y a la Ligue VTB (NDLR : qui réunit des clubs de Russie et de l’ancien Bloc de l’Est) qui se disputera selon une nouvelle formule et qui promet des rencontres attrayantes. »
Dylan Page, lui, affrontait également son ancien club puisqu’il évoluait à Nymburk la saison dernière. « On le connaissait donc parfaitement », souligne le coach tchèque Kestutis Kemzura. « Cela ne l’a pas empêché de sortir une grosse prestation, avec 22 points (dont 4/5 à trois points). »
Daniel Devos