Beaucoup de changements se sont opérés cet été au Proximus Spirou, avec un nouveau président, un nouveau coach et beaucoup de nouveaux joueurs. Mais la poisse continue à coller aux basques du club carolo. La saison dernière, il avait été particulièrement marqué par les blessures de ses joueurs belges : Christophe Beghin, Sacha Massot et Jorn Steinbach n’avaient quasiment pas joué. Cette saison, le club joue de malchance avec son effectif américain. Tout a commencé par la blessure du meneur Zabian Dowdell lors du match de la deuxième journée à Mons. Il avait reçu les clefs de l’équipe et les avait utilisées à bon escient. Un joker médical a été trouvé : il a été remplacé, pour un mois, par William Hatcher qui évoluait au Havre l’an passé. Puis, ce fut au tour du pivot Will Hudson d’annoncer, à la surprise générale et à la grande déception de son coach qui l’appréciait énormément, qu’il mettait un terme à sa carrière de basketteur professionnel pour des « raisons personnelles ». Lui aussi avait été une bonne pioche lors du recrutement et avait mis beaucoup de cœur à l’ouvrage lors des matches qu’il a disputés. Le Spirou, dont on avait vanté l’abnégation et l’état d’esprit retrouvé lors de la victoire initiale contre Ostende, a donc perdu, après cinq journées de championnat à peine, deux de ses pièces maîtresses, à des positions aussi essentielles que la distribution et le rebond. Le club s’est mis à la recherche d’un intérieur.
Daniel Devos