Si Liège Basket a perdu, au niveau belge, des joueurs comme Lionel Bosco et Ioann Iarochevitch, tout en transférant Boris Penninck, il peut quasiment compter sur une acquisition supplémentaire avec le retour de blessure de Yannick Moray transféré du club verviétois vers Liège en 2013. Le jeune ailier s’était déchiré les ligaments croisés du genou gauche en tout début de saison dernière. « Tout seul, bêtement, à l’entraînement », se souvient-il. « C’est dur lorsque la saison s’arrête après cinq journées, surtout que je l’avais bien entamée. Lorsqu’on se rend compte de la gravité de la blessure, on prend un coup sur la tête. Après, on se ressaisit et on commence à travailler pour sa rééducation. Il n’y a rien d’autre à faire, de toute façon. »
Moray est aujourd’hui de retour, mais ne s’estime pas à 100%. « Je peux dire que le genou est guéri, même si je ressens encore une légère douleur. Mais il y a aussi le reste du corps. Comme je n’ai pas été soumis à un régime de sportif pendant quasiment un an, d’autres parties du corps me font mal lors d’un effort. Aussi, je n’ose pas encore dire que je pourrai apporter quelque chose à l’équipe. Je dois d’abord retrouver mon meilleur niveau. »
Le joueur n’a pas été épargné par la poisse durant sa (jeune) carrière. « A Charleroi, j’avais souffert du bras et j’avais aussi été écarté des terrains assez longtemps. »
Il a été, très tôt, considéré comme un grand espoir du basket belge. A 23 ans désormais, il doit confirmer.
Daniel Devos