Samedi, Bent Schoenen Waregem recevait Gembo Borgerhout : une revanche de la dernière finale des playoffs, qui avait été remportée par les joueurs de Flandre Occidentale. Mais ce week-end, les Anversois ont pris une éclatante revanche : ils se sont imposés 73-104 (mi-temps : 39-49) au Sporthal De Treffer. « Je tiens tout de même à relativiser cette victoire et surtout l’ampleur du score », s’empresse de préciser le coach anversois, Stefan Sappenberghs. « Waregem compte trois blessés actuellement. En plus, il s’agit de trois joueurs du périmètre : Thomas Foucart, Brecht Guillemyn et Lars Delepelaere. Comme son effectif est moins large que le nôtre, Waregem ai tenu le coup en début de match mais s’est progressivement effondré. »
Gembo a parfaitement négocié les trois matches délicats qui figuraient au début du calendrier. « C’est vrai qu’avec Houthalen et des déplacements à Fleurus et à Waregem, on avait un programme assez corsé. Je suis donc particulièrement satisfait de compter toujours le maximum de points, d’autant que notre équipe actuelle compte quelques jeunes qui n’ont aucune expérience de la D2. Dommage qu’on ait été éliminés de la Coupe de Belgique à Fleurus, une équipe que l’on avait battue assez facilement cinq jours plus tôt. Une belle affiche contre Liège nous est passée sous le nez, mais bon, on se consolera avec la première place en championnat. »
Une première place partagée avec Gent Hawks, qui compte également le maximum de points mais qui a également été éliminé en Coupe de Belgique par Basics Melsele. « Je fais clairement de Gent Hawks un sérieux rival pour le titre », affirme Sappenberghs. « Le club a adopté une philosophie similaire à la nôtre : le noyau a été élargi, ce qui protéger l’équipe moins vulnérable aux aléas de la saison et aux absences qui peuvent survenir. Les valeurs sûres de la saison dernière ont été conservées, et il y a un bon amalgame entre des joueurs d’expérience et des plus jeunes. »
Samedi prochain, les hommes de Stefan Sappenberghs reçoivent les promus d’Oxaco Boechout pour un derby qui promet déjà. « J’avais dit qu’Oxaco pourrait être une révélation et cela se confirme. C’est une équipe qui joue un basket très rapide. Son noyau est moins large que le nôtre, mais un derby reste un derby. »
Daniel Devos