Au départ du tournoi qualificatif à l’Euroleague organisé la semaine dernière à Ostende, l’Unics Kazan était considéré comme le favori n°1. Et c’est bien la formation russe qui a arraché le dernier billet pour la plus prestigieuse compétition européenne.
Et pourtant, malgré le score final de 88-79, cette qualification relève du miracle. En première mi-temps, sous les yeux de Tony Parker qui avait invité quelques amis à l’accompagner à la Sleuyter Arena, il n’y avait qu’une seule équipe sur le terrain : l’ASVEL Lyon-Villeurbanne. En début de troisième quart-temps, l’avantage de l’équipe française a même atteint les 19 points : 60-41 ! La machine russe « tournait carré », les pertes de balles se succédaient et l’on ne voyait pas très bien comment la victoire pourrait encore changer de camp. Mais le renversement de situation s’est bel et bien produit, et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Les Russes ont réalisé un incroyable 23-2, et quelques minutes plus tard, ils passaient devant.
Même si Tony Parker avait déclaré que l’accession à l’Euroleague n’était pas une obligation cette saison, il risque d’avoir bien des regrets.
Daniel Devos