L’une des attractions de la soirée était la présence de Tony Parker à la Sleuyter Arena. La star des San Antonio Spurs, par ailleurs propriétaire et président d’honneur de l’Asvel, a monopolisé l’attention des photographes et des cameramen. Les acteurs du match entre Riga et Strasbourg ont d’ailleurs dû être vexés, car pendant qu’ils disputaient le premier quart de finale, les photographes tournaient quasiment le dos au terrain pour mitrailler les tribunes.
Parker, dont le père (ancien joueur d’Avanti Bruges) était également présent, n’est pas apparu en conférence de presse et n’avait pas spécialement l’intention de s’adresser aux médias, mais il a tout de même accepté de dire quelques mots aux quelques journalistes français présents… et à Inforbasket. « C’est une importante belle victoire », souligne-t-il. « Mais ce n’est qu’un début, un premier pas : il faut continuer dans cette direction. Ce serait bien si l’on pouvait se qualifier pour l’Euroleague, mais je maintiens ce que j’avais dit au départ : si nous échouons, ce ne sera pas un drame. Nous sommes en train de construire une nouvelle équipe et cela doit se faire étape par étape. »
Parker se méfie de Strasbourg, son prochain adversaire : « C’est une belle équipe, très bien organisée sous la férule de Vincent Collet (NDLR : également entraîneur de l’équipe de France). Les deux formations n’ont plus de secret l’une pour l’autre. D’un côté, c’est un peu dommage d’affronter dans un tournoi européen une équipe que l’on rencontre en championnat, mais l’avantage, c’est qu’on est déjà sûr qu’il y aura une équipe française en finale. »
Le rachat de Villeurbanne par Tony Parker ne fait pas que des heureux dans l’Hexagone. « S’il y a des gens jaloux, tant pis pour eux. Moi, je ne m’en préoccupe pas. J’essaie simplement de faire progresser le basket français, et j’espère qu’on y parviendra tous ensemble. »
Parker ne sera pas présent à la Sleuyter Arena, ce jeudi, pour le duel franco-français entre Strasbourg et l’Asvel. Pour une bonne raison : il organise ce soir-là son gala au profit de sa fondation. Mais il a promis de revenir vendredi si l’Asvel est en finale.
Daniel Devos