L’élimination de l’Espagne par la France, en quart de finale de la Coupe du Monde, a fait des dégats. Le coach espagnol Orenga, qui avait été descendu dans la presse le lendemain et qui a dû entendre des « Orenga démission » dans les tribunes lors des demi-finales et de la finale, est passé à l’acte : il a effectivement présenté sa démission.
Engagé il y a un an, il avait déjà été éliminé par la France (en demi-finale) lors de l’Euro 2013 en Slovénie, mais il pouvait avancer l’excuse d’être privé de plusieurs stars. Cette fois, toutes les vedettes avaient répondu à l’appel pour cette Coupe du Monde organisée à domicile, et avec un secteur intérieur bien fourni composé de Pau Gasol, Marc Gasol, Serge Ibaka et Felipe Reyes, on pensait même les Espagnols capables d’inquiéter les Américains. La phase de poules confirmait d’ailleurs cette impression : l’Espagne a tout balayé sur son passage (y compris la France, mais aussi la Serbie et le Brésil). Un seul match couperet a été fatal.
Il fut un temps où la France buttait inévitablement sur l’Espagne. Les rôles se sont inversés : c’est désormais la France qui est devenue la bête noire de l’Espagne. Deux défaites face aux Bleus, à l’Euro 2013 et à la Coupe du Monde 2014, auront fait d’Orenga un coach qui a raté ses objectifs. »
Daniel Devos