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Playoffs D1 : Ce sera Ostende-Alost en finale !

60-66 : la déception était immense dans les rangs montois. Eux qui avaient tout en mains pour accéder à la finale doivent laisser ce privilège à l’Okapi Aalstar.

« Dans une série aussi disputée, il faut saisir les occasions lorsqu’elles se présentent », soupire Yves Defraigne. « Et pour nous, l’occasion s’est présentée mercredi au Forum lorsqu’on a mené de 24 points et qu’on menait encore de trois points à deux secondes de la fin. Il suffisait de commettre la faute et on avait gagné… »

Car hier, les Montois n’avaient plus de jus. Les Alostois n’en avaient pas beaucoup plus, mais suffisamment pour garder un brin de lucidité et conclure après avoir mené durant tout le match. « D’un point de vue esthétique, c’était sans doute le moins beau des cinq matches de cette série fantastique », concède Brad Dean. « Mais au niveau de la volonté et de la mentalité affichée par mes troupes, je ne peux qu’être satisfait. »

C’est la deuxième finale de playoffs dans l’histoire de l’Okapi, après celle perdue en 2011 contre Charleroi. Cette saison, Alost n’a terminé que 5e de la phase classique, mais a mangé son pain noir au cœur de l’hiver. Derek Raivio fut absent trois mois mais est de retour au meilleur moment.

A plusieurs reprises, dans ces playoffs, Alost s’est retrouvé dos au mur. Après une entrée en lice catastrophique à Liège, où l’équipe n’avait inscrit que 48 points, l’Okapi a renversé la tendance en se qualifiant en trois manches. Contre Mons, tout le monde voyait les Alostois éliminés à la mi-temps du 4e match lorsque le marquoir affichait 24-46. Mais eux-mêmes y ont cru et se sont qualifiés en cinq manches. Ils ont donc disputé les huit matches possibles depuis le départ et cet enchaînement de rencontres à couteaux tirés, tous les deux jours, a mis les organismes à mal. Mais le mental est là, et à voir la joie qui imprégnait les joueurs au coup de sifflet final, on devine qu’ils ne voient aucun inconvénient à reporter leur départ en vacances.

« On verra si l’on peut ennuyer Ostende », conclut Brad Dean. « Les Côtiers ont la meilleure équipe et ont réalisé une saison formidable, mais je m’évertue à y croire. »

Début de la finale : ce dimanche à 19h00 à la Sleuyter Arena. Puis, tous les deux jours jusqu’au lundi 9 juin.

Daniel Devos

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