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D1 : Le bilan des équipes qui sont malheureusement éliminées

Quatre équipes en ont donc terminé avec leur saison samedi passé.

Leuven Bears : Habitué à la 6e place ces dernières saisons, les Universitaires doivent cette fois se contenter de la 7e. La faute au remarquable parcours de Liège mais aussi à la nouvelle politique du club, sous le slogan Jong en Belgisch, poussée à l’extrême par la force des circonstances. Dans ces conditions, les 17 victoires engrangées (seulement deux de moins que Port of Antwerp Giants, dernier qualifié pour les playoffs) constituent un bilan exceptionnel. Louvain a terminé la saison avec un seul étranger, Brad Burgess. Tu Holloway a été renvoyé pour indiscipline et Jason Westrol (une révélation, découverte à Houthalen en D2) s’est blessé. Kevin Tumba fut une vraie révélation au niveau belge, Olivier Troisfontaines a pleinement exprimé un potentiel parfois dissimulé à Liège, Stéphane Moris s’est rappelé au bon souvenir de tous et Terry Deroover a su prendre le relais de Tu Holloway en fin de saison. Une plume pour le coach Jurgen Van Meerbeeck et le directeur technique Tony Van den Bosch.

Basic-Fit Brussels : La 8e place est un très bon classement pour ce débutant en Ethias League. Les 8 victoires sont dans la logique espérée. Les Bruxellois ont donné l’image d’un club dynamique, le public a répondu présent (même s’il faut relativiser vu l’étroitesse de la salle de Neder-over-Heembeek) et les matches ont souvent été agréables à regarder. Le gros problème fut la défense : souvent plus de 50 points encaissés par mi-temps. Le potentiel offensif, en revanche, n’a jamais été pris en défaut. On savait que Domien Loubry était doué. Le jeune pivot américain Brandon Ubel fut une vraie révélation. Alexandre Lichodzijewski s’est rappelé au bon souvenir de tous. Le jeune Maxime Depuydt a progressé. Et Taylor Brown, arrivé en fin de championnat, a su s’imposer dès qu’il eut été intégré dans les systèmes de jeu. Le Brussels a, à deux reprises, battu le record de points sur un match sans prolongation : 116 points contre Willebroek, 120 points à Anvers.

Voo Wolves Verviers-Pepinster : Le principal mérite de Pepinster est d’encore exister. Mais on était sans doute en droit d’attendre un peu plus de l’équipe, qui a perdu son équilibre avec les blessures d’Akingbala et de John Wilkins. Les jeunes ont découvert qu’il y avait une grosse différence entre donner le maximum pendant 10 minutes et être régulier pendant 30 minutes. 7 victoires, c’est trop peu. Il a manqué un vrai leader. Alex Libert a battu son record de carrière avec 29 points mais est parfois passé au travers. Loïc Schwartz, l’autre ex-Montois, a livré quelques bons matches. Nikola Jankovic, arrivé du Spirou B, a progressé. Boris Penninck et Anthony Jadin, un peu moins. Certains ont donné l’impression de manquer d’envie en certaines occasions. Et le chaudron du Paire, où les meilleurs s’étaient brûlé les ailes dans le passé, s’est parfois révélé désert et glacial.

Kangoeroes Willebroek: 6 victoires, c’est peu. Les étrangers de la première heure (Fitzpatrick, Pearson et Loucks) n’ont pas répondu à l’attente. Ils ont parfois donné l’impression de traîner leur ennui. Le coach Tom Poppe a été remplacé assez rapidement par Aleksandar Peldic. Puis, Eric Struelens est arrivé comme directeur technique. Le jeune Serbe Stefan Zivanovic s’est révélé être un vrai renfort. Le grand Espagnol Eduardo Hernandez a apporté plus d’équilibre à l’équipe. On pensait alors que les Kangoeroes allaient bondir, mais il a fallu déchanter. L’équipe fut beaucoup trop irrégulière. Willebroek a parfois coulé lorsqu’on attendait une victoire, mais a aussi signé des succès improbables, comme celui conquis au Forum d’Alost, celui en coupe à Charleroi (mais inutile puisqu’insuffisant pour une qualification) et surtout, un improbable 93-77! La belle surprise fut Thomas De Thaey, qui termine deuxième au référendum de l’Espoir de l’Année. Le vétéran Dieter Souveryns a parfois fait valoir sa « patte » à distance. Mitchel Gorremans et Witse Van Schil ont surtout fait valoir leur énergie. La déception est aussi venue du public, qui n’a jamais rempli le pourtant minuscule Sporthal De Schalk. On n’a jamais eu l’impression d’être en Ethias League, là-bas.

Daniel Devos

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