Fin février, Dominique Balcaen devenait le nouveau président de Belfius Mons-Hainaut. Il avait d’emblée séduit en présentant un beau projet sur cinq ans, basé sur cinq axes : le sport (champion de Belgique), l’éducation (devenir le meilleur centre de formation wallon), l’économie (devenir le business club de référence), la région (devenir le meilleur ambassadeur de la région) et la famille (faire salle comble à chaque match).
Il se faisait également fort de convaincre les PME et candidats sponsors ou partenaires de la région qu’investir à Mons, c’est une bonne idée. En utilisant les quatre lettres du mot idée : image, dynamisme, excellence et partenariat.
Il considérait qu’il entamait le troisième chapitre de l’histoire du club, le premier étant la montée en D1 à l’époque de Guy Lheureux et le deuxième la stabilisation dans le Top 4 de l’élite sous la houlette de Jean-François Escarmelle (avec Thierry Wilquin comme fil conducteur dans les deux cas).
Si nous utilisons le passé, c’est parce que Dominique Balcaen a déjà démissionné !
Le communiqué officiel est tombé hier : « Lors du Conseil d’Administration du club réuni en séance ce jeudi 3 avril 2014, son Président M. Ronald Gobert a exprimé le souhait, dans l’intérêt premier du club, de reprendre également la fonction remplie par M. Dominique Balcaen depuis le 24 février dernier. Cette décision a été acceptée à l’unanimité des membres présents. Ronald Gobert réaffirme ainsi l’implication du Groupe Gobert qui s’inscrit dans la continuité du projet présenté par le club il y a un peu plus d’un mois. Chacun a pu apprécier le travail accompli par M. Balcaen et l’en remercie. Tout en restant fervent supporter du club et à l’entière disposition de Ronald Gobert, Dominique Balcaen présente sa démission en tant qu’administrateur. »
Que s’est-il donc passé pour que Ronald Gobert ait souhaité reprendre la présidence « dans l’intérêt premier du club » ? Et quelles conséquences la démission de Dominique Balcaen entraînera-t-elle ? L’avenir nous l’appendra.
Daniel Devos