En janvier, elle avait reçu le trophée du Mérite Sportif de la Communauté française : c’est rare pour une basketteuse, car dans ce genre de référendum, les votes du jury se portent souvent vers les pratiquants d’un sport individuel. « Julie Allemand est un véritable espoir », reconnaît son coach à Sprimont, Pierre Cornia. « A 18 ans, elle joue déjà 30 minutes en D1. Sa principale qualité, actuellement, c’est sa puissance : elle domine le rebond et est aussi redoutable en pénétration. En revanche, elle doit encore améliorer son shoot, afin d’obliger l’adversaire à sortir sur elle et à ouvrir la défense. »
Julie Allemand n’a pas attendu que Sprimont trouve une solution à ses problèmes : elle a déjà signé à Castors Braine, tout comme Manon Grzesinski. Elle s’y retrouvera en pays de connaissance, puisqu’elle avait déjà participé à l’aventure européenne du Wallonia Basket qui regroupait des joueuses de Braine, Sprimont et Monceau.
Daniel Devos