Déjà victorieuse 67-77 à l’aller au terme d’un match houleux, l’équipe des Castors de Braine n’a pas mis bien longtemps à tuer tout suspense lors du match retour à la salle Gaston Reiff. Au prix d’une défense qui ne laissait aucune occasion aux joueuses de Sint-Katelijne Waver de placer un tir, les protégées du coach Thibaut Petit menaient déjà 25-4 après le premier quart-temps (et même 33-4 deux minutes plus tard). L’écart n’a fait que grandir : 53-14 à la mi-temps, 70-22 après 30 minutes et 90-37 au coup de sifflet final. Au point que l’on se demandait si les deux équipes jouaient bien dans la même division. « Mes filles étaient particulièrement motivées après les frictions du match aller », explique le coach Thibaut Petit. « Des insultes s’étaient perdues, qui n’ont pas leur place sur et autour d’un terrain de basket. Elles ont voulu démontrer qu’il était possible de jouer une défense agressive qui ne soit pas brutale, et de proposer un jeu physique tout en restant fair-play. Je pense qu’elles y sont parvenues. »
C’est la première finale du club au niveau féminin. Les hommes, eux, avaient atteint la finale des playoffs à cinq reprises dans les années 80 et 90, sans jamais la gagner. En cas de victoire, ce serait donc doublement historique pour les Castors de Braine.
L’adversaire en finale, le dimanche 20 avril au Palais 12 du Heysel, sera le vainqueur du match Boom-Namur qui sera joué le 19 mars. A l’aller, les Namuroises s’étaient imposées de 8 points.
Si un choc Braine-Namur confèrerait un certain piment à cette finale, certains espèrent plutôt rencontrer le KaBo qui, à l’image des Castors, draine un public nombreux dans son sillage. « Il y a une salle de 5.800 places à remplir », lance l’assistant-coach Patrick Muylaert. « De notre côté, il nous reste un bon mois pour préparer l’événement et battre le rappel des troupes. »
Daniel Devos