Le match contre Tartu Rock n’avait qu’une importance relative, au contraire de celui de la semaine prochaine à Samara qui sera décisif. La seule différence, c’est qu’en cas de défaite il aurait fallu gagner de cinq points en Russie alors qu’en cas de victoire gagner d’un point suffira. Anvers a gagné (64-59 malgré l’absence de Maxime De Zeeuw, victime d’un coup dans les côtes vendredi à Ostende) et, donc, gagner d’un point en Russie suffira. Mais est-ce possible face au tenant du titre ? « Je veux y croire », clame le coach Paul Vervaeck. « Samara est une excellente équipe, mais si nous évoluons avec la même intensité que contre Tartu Rock, nous sommes capables de nous s’imposer là-bas. »
Au match, les Giants s’étaient inclinés de quatre points, après avoir pris un très mauvais départ (0-10). Mais, à cause du championnat d’Europe de futsal, le match avait dû être disputé au Sportpaleis où les joueurs n’ont pas les mêmes repères. « Ce déménagement forcé nous a peut-être été néfaste, en effet, mais je ne suis pas du genre à chercher des excuses », se défend Vervaeck.
Daniel Devos