Il fut un temps, pas si éloigné, où Spirou Charleroi revendiquait une place fixe en Euroleague. Les deux qualifications successives, via le tournoi qualificatif (ce qui tient du véritable exploit), avaient apporté de l’eau au moulin de ses dirigeants. Mais l’ULEB leur a refusé cette faveur. Depuis lors, le Spirou a dû se rabattre sur l’Eurocup, la petite sœur de l’Euroleague. Cette année, le club a même bénéficié d’une wild card, car il ne s’était pas qualifié directement sur le terrain. Il n’y fait pas réellement honneur. Ce mercredi soir, il a encore lamentablement échoué 53-70 face à Oldenburg, vice-champion d’Allemagne.
Mons, en déplacement chez une autre formation allemande, Bonn (actuellement 2e de Bundesliga), s’est également incliné mais sur un score plus honorable : 74-63, malgré l’absence de Justin Cage.
Les deux clubs wallons n’ont toujours pas remporté le moindre succès, après quatre journées. Le Spirou en est même à 16 défaites consécutives depuis 2009. On doit dès lors se poser la question ; l’Eurocup est-elle devenue trop relevée pour nos clubs ?
La réponse est négative si l’on se réfère aux prestations d’Ostende, qui a remporté son troisième match en quatre confrontations : 77-75 contre le Cibona Zagreb. En fait, l’Eurocup reflète la santé de nos clubs en championnat : Ostende tourne déjà à plein régime (malgré des défaites à Anvers et au Spiroudôme) alors que Charleroi et Mons sont plongés dans un malaise profond.
Daniel Devos