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Jeux Olympiques Paris 2024

Débuts catastrophiques des Belgian Cats contre une forte Allemagne

Les Belgian Cats sont tombées de haut : après avoir remporté de manière convaincante leurs six matches de préparation contre des équipes du top mondial (Serbie, Espagne, Canada, Chine, Japon…), elles ont entamé le tournoi olympique par une cinglante défaite contre une équipe allemande qui n’avait plus rien à voir avec celle que nous avions facilement battue lors des qualifications pour l’Euro 2023 : 69-83, après avoir été menées de plus de vingt points en cours de match.

Avec les sœurs Sabally et la naturalisée Alexis Peterson, les Allemandes ont directement mené 0-6 et les Belgian Cats ne s’en sont jamais remises. Nerveuses, stressées, maladroites (0 sur 12 à trois points avant une amélioration en fin de match pour terminer sur un 4 sur 17) et sans aucune fluidité dans leur jeu, elles se montrées impuissantes face à l’énergie et à l’adresse de leur adversaire, qui a filé à 25-11 au quart-temps et 46-25 à la mi-temps. Un sursaut d’orgueil a été perceptible en début de troisième quart-temps, mais il fut de courte durée. L’absence de Julie Allemand a été cruellement ressentie. Certes, elle n’était pas là non plus lors des cinq premiers matches de préparation, ni lors du match mémorable contre les Etats-Unis au TQO d’Anvers, mais ici, c’était un match du tournoi olympique. Un match must win, et c’est très différent. Elise Ramette, certes volontaire et courageuse, a montré ses limites dans ce contexte, et Julie Vanloo et Antonia Delaere ont démontré que ce n’était pas leur poste de prédilection.

Contre les Etats-Unis, jeudi, elles seront sûrement plus libérées, mais la victoire est-elle réellement possible ? En cas contraire, il faudra absolument battre le Japon pour espérer terminer parmi les meilleurs troisièmes. Ce n’était pas du tout le scénario envisagé.

Il faut dire que ce stade Pierre Mauroy, pourtant si proche de la frontière, ne réussit pas du tout aux équipes nationales belges.

Les Belgian Lions y avait joué aussi, en huitièmes de finale de l’Euro 2015, et avaient été massacrés par les Grecs.

En football, c’est là que les Diables Rouges avaient été éliminés douloureusement en quart de finale de l’Euro 2016 par le Pays de Galles.

En tennis, c’est là aussi que la Belgique avait perdu la finale de la Coupe Davis en 2017.

Oui, mais Eden Hazard y a écrit des pages de légende avec le LOSC, direz-vous ? Faux ! Eden Hazard n’a jamais joué en club au stade Pierre Mauroy… qui n’était pas encore construit à l’époque. Il jouait encore dans le petit stade de Villeneuve d’Ascq qui fait face au Palacium.

Le stade Pierre Mauroy sera-t-il désormais le théâtre d’une très grosse désillusion des Belgian Cats, qui pourraient ne pas voir Bercy alors que les spécialistes les citaient parmi les prétendantes aux médailles ?

Daniel Devos

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