Les nouvelles ne sont pas bonnes en ce qui concerne Sacha Massot. Souffrant d’une fracture de stress, consécutive à la fatigue accumulée lors du Championnat d’Europe en Slovénie, il a appris que sa convalescence durerait plus longtemps que prévu : il est sur la touche jusqu’en décembre. Contre Pepinster, il est même resté en civil, alors que lors des matches précédents, il avait pris place sur le banc afin de faire le 6e Belge. « Mais à part cela, je ne servais à rien », précise-t-il. « Pour l’instant, je peux juste faire des exercices en piscine et en salle de musculation. Alors, autant laisser la place à un jeune, Anthony Lambot en l’occurrence. »
Christophe Beghin, lui, était en équipement mais n’est pas monté au jeu contre Pepinster. Il souffre toujours du dos. L’Euro 2013, décidément, a laissé des traces. « Dans ces conditions, on va essayer de trouver un pigiste pour le secteur intérieur », révèle Giovanni Bozzi.
Mais il n’y avait pas que des mauvaises nouvelles au Spiroudôme, vendredi soir. La distribution, souvent décriée ces derniers temps, a répondu présent. C’est même elle qui a fait pencher la balance. Demond Mallet et Jorn Steinbach ont inscrit 42 points à eux deux (26 et 16). Et si certains trouvaient qu’il manquait des shooteurs au Spirou, cela ne s’est pas vérifié contre Pepinster : 14 sur 24 à trois points.
Aux lancers-francs, en revanche, ce fut moins brillant. Après trois quart-temps, les statistiques affichaient un calamiteux 5 sur 16. Ce qui fit dire à André Smets, spectateur toujours attentif du Spiroudôme : « Charleroi et les lancers-francs, c’est comme Anderlecht et les penalties. » Darryl Watkins a permis, grâce à un 6 sur 6 dans le quatrième quart-temps, de faire remonter la moyenne, mais celle-ci n’a tout de même pas dépassé les 57%. »
Daniel Devos