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Le Brussels a célébré ses dix ans en D1…par une défaite

C’était un dimanche après-midi de gala, à Neder-over-Heembeek. Le Brussels célébrait à la fois le carnaval et ses dix ans de présence en D1 belge. Le petit complexe de NOH avait fait le plein pour l’occasion, et avant le match, on a eu droit à une scène surréaliste : pendant que les joueurs des deux camps s’échauffaient durant la demi-heure précédant le coup d’envoi, Serge Crevecoeur prononçait un discours dans le rond central. Il a mis à l’honneur certains anciens joueurs emblématiques du club, comme Eric Struelens, Guy Muya, Domien Loubry et Alexandre Lichodzijewki, dont les numéros ont ensuite été accrochés au plafond.

Ces manifestations ont-elles déconcentré les joueurs bruxellois ? Toujours est-il qu’ils ont eu du mal à entrer dans la rencontre face à la lanterne rouge, l’Okapi Alost, qui a rapidement pris le commandement : 20-21 après dix minutes, 41-45 à la mi-temps et… 52-66 après trente minutes, pour terminer sur le score de 76-83. La deuxième victoire, seulement, des Alostois après celle conquise à domicile contre les Kangoeroes.

« Nous devons nous inspirer de notre première mi-temps à Limburg United, où nous avons mené de onze points », avait déclaré Tito Casero avant le match. Il a été entendu, et cette fois sur 40 minutes.

Tout le contraire du Brussels. « Il a manqué un peu de tout dans nos rangs », reconnaît Serge Crevecoeur. « Nous avons mal abordé le match. Avons-nous cru que ce serait facile ? Je ne le pense pas, car aucun match n’est facile cette saison. Et je dois admettre qu’Alost a été bon. C’est évidemment dommage d’enregistrer une défaite le jour où beaucoup de monde s’était déplacé, mais on ne peut pas tout contrôler. »

Tito Casero, lui, a régné sur la partie, avec 20 points (dont 4 sur 7 à trois points) et 3 assists. Le 22 février, il se rendra aux Etats-Unis pour un match international avec Cuba, face au Team USA. Trois jours plus tard, le match retour aura lieu à La Havane. « Le genre de match qui figurera dans l’album photo avec les points d’orgue de ma carrière. »

Daniel Devos

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