Battu 59-73 par Phantoms Boom, le RPC Anderlecht s’est un peu plus enfoncé ce week-end. Avec un maigre 3 sur 16, le club bruxellois est plus que jamais confronté à la menace de la relégation. Le coach Ian Hanavan a été licencié, et Laurent Monsieur, un vieux serviteur de la maison, a repris du service. Du renfort est également arrivé sur le parquet, avec l’engagement de Bastien Motte. Le vétéran Adam Hall, 42 ans, veut cependant encore croire au maintien, comme il l’a confié au journal HetNieuwsblad. « Nous sommes dans une situation difficile, mais il y a certainement encore de l’espoir », estime-t-il. « Si nous parvenons à gagner à domicile contre Esneux dans dix jours, nous serons débarrassés de la lanterne rouge. Ensuite, il y aura un match clé contre Geel. Le fait que notre capitaine Lionel Loris ait arrêté avant le début de la saison nous a évidemment porté préjudice, et entretemps, Frederic Marbaix et Kevin Van Der Perren ont également abandonné. Certains joueurs ont manqué l’entraînement en raison d’examens. Si vous ne pouvez vous entraîner qu’avec six joueurs, c’est difficile de confectionner des automatismes et d’élaborer des systèmes de jeu. Tout cela explique la saison difficile. »
Adam Hall regrette le départ de Ian Hanavan. « Je suis un ami intime de Ian et je l’ai poussé à relever le défi à Anderlecht. C’est un ancien joueur professionnel et son approche était peut-être, aussi paradoxal que cela puisse paraître, trop… professionnel. Le basket en troisième division est différent du basket pro. Ian est un bon people manager, mais sa vision tactique n’a pas été comprise par tout le monde. »
Daniel Devos