Ce mercredi soir, le BC Loyers a remporté le titre de champion de Régionale 1. Déjà vainqueur 75-87 lors de la manche aller de la finale des play-offs au L’9 Flénu, l’équipe namuroise a confirmé à domicile en s’imposant 73-50 contre les Hennuyers. Le BC Loyers a remporté ses six matches de play-offs (d’abord contre Tilff, puis contre Ciney et enfin contre L’9 Flénu) et avait déjà gagné 18 des 22 matches de saison régulière.
« Nous avons fait preuve de régularité tout au long de la saison, c’est sans doute ce qui a fait la différence », estime le coach Julien Marnegrave.
Autre clef du succès : le collectif. « Nous avons joué en équipe », poursuit le coach. « Cela n’a pas toujours été le cas de nos adversaires : lorsque L’9 Flénu s’est retrouvé mené de neuf ou dix points, j’ai eu l’impression que leurs joueurs cherchaient à revenir par des actions individuelles. »
C’est sans doute aussi, un peu, le titre de l’expérience : un coach expérimenté, quelques joueurs expérimentés à commencer par Niels Marnegrave et également Julien Pirlot qui, à 41 ans, a rechaussé les baskets. « Et il sera toujours là la saison prochaine », souligne Julien Marnegrave.
Ce ne sera pas le cas de Niels Marnegrave, qui a joué son dernier match ce mercredi soir. « Il n’a pas joué tous les matches, car ses obligations de coach et d’assistant-coach à Hubo Limburg United avaient la priorité, et nous avons gagné des matches sans lui, mais lorsqu’il était là, il a apporté de la maturité. Je suis en tout cas particulièrement heureux que l’histoire se soit terminée comme ça, pour lui. Nous avons commencé ensemble, à Mons, et nous avons terminé ensemble, à Loyers… et en beauté. »
Le BC Loyers ne montera cependant pas en TDM2 ; la licence n’a pas été demandée. « Une décision concertée. Nous avons pesé le pour et le contre : le coût au niveau du budget, les déplacements, la volonté des joueurs… Au niveau des joueurs, les avis étaient partagés : c’était du 50/50. Financièrement, il aurait fallu accroitre le budget, et je ne suis pas certain que nous aurions attiré plus de monde qu’en R1. Ce mercredi soir, pour la finale des play-offs, le Hall Omnisports était full. Au final, je pense que nous avons pris une sage décision. »
Daniel Devos