House of Talents Kortrijk Spurs part de très loin dans la course à la première place, en raison surtout des nombreux matches en retard qu’il lui reste à disputer, mais ce sera peut-être l’équipe à battre dans les prochaines semaines. Si l’on tient compte du nombre de défaites (plutôt que du nombre de victoires), elle occupe d’ailleurs la pole position, à égalité avec Oxaco qu’elle accueille ce mardi (cinq défaites chacune), devant Hubo Limburg United (six défaites) qu’elle vient de battre ce samedi. Les Courtraisiens peuvent compter sur quelques joueurs d’expérience et de talent, à l’image de Sander Van Caeneghem, qui jouait encore au Belfius Mons-Hainaut la saison dernière. « Pourquoi ai-je choisi de redescendre d’un échelon ? Cela me paraît clair, lorsqu’on analyse mes prestations et la façon dont j’étais utilisé. Mon temps de jeu s’amenuisait de plus en plus, et je commençais à perdre le plaisir. Je voulais redevenir un joueur important pour l’équipe dont je défendais les couleurs. Courtrai m’a présenté un beau projet, pour lequel je pouvais être utile, et m’a aussi parlé des ambitions du club dont celle, à terme, de prétendre à une éventuelle accession à la D1. Car je n’ai pas perdu l’espoir de retrouver, un jour, l’élite. »
La saison dernière, ce qui était frappant à Mons, c’était le fait qu’il commençait régulièrement dans le cinq de base. Puis, il était rappelé sur le banc après cinq minutes et ne remontait plus. « Je n’ai jamais eu d’explication à ce sujet. Je n’étais pas blessé, c’était un choix du coach. »
Pour l’instant, il est satisfait de son choix et de sa décision de rejoindre Courtrai. « Je me sens de nouveau utile, je retrouve du plaisir en même temps que le temps de jeu. Et, quoi qu’on en pense, le championnat de l’antichambre est assez relevé. On trouve beaucoup d’équipes de qualité en TDM1. Aucune équipe ne domine de la tête et des épaules, comme c’est le cas d’Ostende en D1. Tous les prétendants au titre ont déjà perdu cinq, six ou sept fois. En ce qui concerne Courtrai, nous avons eu de nombreux cas de Covid durant le premier tour, ce qui explique les matches en retard qu’il nous reste à jouer. Nous sommes désormais soumis à un régime de deux matches par semaine. L’avantage, ce que nous sommes dans le rythme. L’inconvénient, c’est que lorsqu’il y a des blessés, ils n’ont pas vraiment le temps de récupérer. Pour l’instant, nous sommes dans une spirale positive. En début de saison, nous avons perdu plusieurs matches sur un écart minime. Désormais, ces matches serrés, nous les gagnons. Nous ne tirons pas de plan sur la comète, nous continuons à prendre match par match, mais nous sommes des compétiteurs, et nous voulons gagner. Si cela nous conduit au titre, tant mieux. »
Daniel Devos