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Toute première finale pour Liège Panthers

Liège Panthers s’apprête à vivre un moment historique : samedi soir à Namur, face à Kangoeroes Basket Mechelen, le club va disputer la première finale de Coupe de Belgique de son histoire. Rappelons que Liège Panthers est né il y a huit ans, lors de l’arrêt brutal de la section féminine de Sprimont. Un petit groupe d’irréductibles a alors fait le pari de partir d’une page blanche pour garder un club de D1 à Liège. Le président Urbain Goessens s’est exprimé sur le site du club. « Via Christian (Grandry), j’étais déjà un sympathisant de Sprimont que je suivais depuis le milieu des années 90 et où je donnais régulièrement un coup de main, notamment à la buvette. C’est lui qui m’a embarqué dans l’aventure », révèle-t-il. « On ne savait pas très bien où cela allait nous mener. On a commencé très petit, les premières réunions se tenaient autour d’une bière au Golfy de Rocourt et on ne parlait que d’une ou deux équipes qu’il fallait constituer. Ce n’est qu’après qu’on a lancé toute la filière jeunes et formation. Il y a eu ce moment charnière au basculement entre les deux ASBL où nous gérions l’une alors que l’autre était entre les mains de nos épouses respectives…Quoi de plus normal après tout pour un club féminin ! On est alors entré dans une espèce de spirale. Le but était simplement de faire mieux, de progresser, de nous améliorer. Le tournant s’est sans doute situé au moment où l’on a pris la décision de s’engager en Coupe d’Europe, avec tout ce que cela impliquait derrière. Nous avons toute une filière jeune derrière, une bonne base. Après, tout l’enjeu c’est de tenir notre ligne de conduite, de continuer à s’améliorer, à progresser. Pour ce faire, c’est autour du terrain autant que sur ce celui-ci qu’il faut être performant. Il faut donc travailler sur les structures et en trouver les moyens, notamment financiers, sans pour autant s’épuiser. Notre premier succès en Coupe d’Europe, à Bergen, a été conquis après une grosse frayeur à l’aéroport où nos étrangères étaient restées bloquées pendant deux heures. Mais j’ai aussi une anecdote plus fleur-bleue : notre premier renfort, une Lituanienne, nous étions allés l’accueillir à l’aéroport…avec un bouquet de fleurs ! »

Daniel Devos

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