Lorsque les Belgian Cats avaient participé à la Coupe du Monde à Tenerife en 2018, c’était une première. Et la 4eplace obtenue était belle. Il y aura une suite : en octobre, elles participeront à leur deuxième Coupe du Monde en Australie
Le tournoi qualificatif disputé ce week-end à Washington et à Santo Domingo s’est révélé moins stressant que celui livré à Ostende pour les Jeux Olympiques. La qualification était déjà quasiment assurée après la large victoire, jeudi, contre Porto Rico, un adversaire qui nous a souvent souri. Elles y ont ajouté la cerise sur le gâteau, en triomphant également de la Russie. Entre les deux, une défaite honorable face aux Etats-Unis dans un match où le coach Valéry Demory a eu l’intelligence de « faire tourner. »
Emma Meesseman s’est réjouie de cette qualification. « C’est de bon augure pour l’avenir. Difficile de prédire ce que nous pouvons espérer de cette Coupe du Monde, car il y a encore du pain sur la planche, mais c’est encourageant. »
Le coach Valéry Demory était fier de son équipe. « Pour obtenir des succès, on a besoin d’une défense agressive, et je l’ai vue contre la Russie. Cela a été la clef du succès. Nous n’avons encaissé que 43 points. Il y a eu du mouvement, beaucoup d’agressivité, et nous étions également présents au rebond. Cela nous a permis de développer un basket rapide. En outre, il y avait une bonne connexion en attaque entre Julie Allemand, Emma Meesseman et Kyara Linskens. Pour la première fois depuis ma nomination, j’ai vu ce que je voulais voir sur le terrain. Il y a les bases sur lesquelles on peut construire. Si nous voulons viser des médailles, il faut partir d’une bonne défense. »
Daniel Devos