Après avoir gagné 56-60 à Ypres mercredi, le Falco Gand réussi l’exploit de battre une autre formation de TDM1, Gent Hawks, dans le derby gantois qui avait attiré la grande foule, samedi soir, dans la petite salle du St.Jans College qui ne comprend que des chaises et pas de tribunes. Comme à Ypres, la défense et le jeu collectif ont fait la différence. Le Falco s’est finalement imposé 65-60, soit l’avantage de cinq points dont il bénéficiait au coup d’envoi de la rencontre.
Le Falco, dont la politique est basée sur la formation de jeunes, a cependant encore bien besoin de ses vieux briscards, comme Thomas Foucart (15 points) et son ami Bart Samaey (12 points), arrivé de Waregem. Un jeune s’est cependant mis en évidence lui aussi : Matthew Depondt, un joueur de grande taille sans être un véritable centre, qui a réussi à inscrire 12 points au milieu de joueurs d’expérience comme Gilles Dierckx ou les jumeaux Joeri et Joren Vermoesen.
« Je pense, effectivement, que notre défense a fait la différence », affirme Matthew Depondt. « Le public qui garnissait notre petite salle nous a aussi bien aidé. »
Le fait d’avoir tenu la dragée haute à deux équipes d’une division supérieure peut-il susciter des aspirations ? « Je ne pense pas encore à aller voir plus haut, même avec une double affiliation », poursuit-il. « Ce n’est que ma troisième saison en équipe première du Falco – en fait ma deuxième car 2020-2021 a quasiment été une saison blanche avec le coronavirus – et j’ai encore beaucoup à apprendre : je dois améliorer mon shoot, ma mobilité, mon physique aussi. Mais la perspective d’affronter, peut-être, un club de D1 au tour suivant est enthousiasmante. Pourquoi pas Ostende, devant notre public ? Mais toute autre équipe de l’élite, je prends aussi. En dehors du basket, je suis encore étudiant : en sciences économiques. »
Daniel Devos