Considéré par beaucoup comme le grand favori du championnat, Charleroi est resté bloqué dans ses starting blocks. Alost, qui n’a accueilli que trois nouveaux joueurs, a fait valoir son collectif alors que le Spirou, qui a complètement renouvelé son effectif, a balbutié son basket. L’écart a même pris des proportions affolantes : 62-80 au coup de sifflet final. La différence s’est faite par le collectif, mais aussi par une grosse maladresse carolo en zone offensive : 40% de réussite aux tirs et un affligeant 4 sur 12 aux lancers-francs.
Brad Dean avait le triomphe modeste : « On a sans doute eu la chance de prendre Charleroi à ce moment-ci de la saison. D’un autre côté, je dois dire qu’on a fortement bonifié notre défense. Lors de nos périodes de sècheresse offensive, on a su garder l’avance en étant très solide derrière, ce qui n’était pas toujours le cas les saisons précédentes. »
De son côté, Giovanni Bozzi n’a pas cherché d’excuses. « On ne s’est presque jamais retrouvé à dix à l’entraînement durant la période de préparation, mais cela n’explique pas tout. En fait, le plus difficile sera de faire comprendre aux joueurs que, dans la difficulté, ils devront s’en remettre au collectif et ne pas essayer de forcer la décision seul. »
Dans l’autre match de la journée d’ouverture, Liège a confirmé qu’il pourrait être la révélation de la saison en venant à bout d’Anvers : 71-65.
Daniel Devos
(Giovanni Bozzi)