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Victorieuses de l’Ukraine, les Belgian Cats déjà qualifiées pour l’Euro 2021 !

Sans Emma Meesseman (testée positive au coronavirus) et Kyara Linskens (blessée au genou), et avec des joueuses du championnat de Belgique qui n’ont plus joué en compétition depuis trois semaines, les Belgian Cats ont réussi à remporter leurs deux matches de novembre dans la bulle d’Olivelas, au Portugal. D’abord contre le pays hôte, une joute qui ressemblait à un match-piège, puis contre l’Ukraine, leur plus redoutable adversaire. Ce 4 sur 4 leur offre déjà un billet pour l’Euro 2021, à deux journées de la fin, et alors que les deux derniers matches, en février face à la Finlande et au Portugal, ne devraient représenter qu’une formalité.

Avec le recul, on peut considérer que l’absence d’Emma Meesseman a peut-être été une bonne chose dans l’optique de l’avenir, car elle a obligé d’autres joueuses à prendre leurs responsabilités. Lors de l’Euro 2019 et aussi lors du tournoi de qualification olympique à Ostende, on s’était en effet rendu compte que l’équipe était parfois en manque de solution lorsque la grande Emma regagnait le banc pour souffler ou était mise sous l’éteignoir. Depuis son passage en WNBA, on sait désormais que Julie Allemand est capable de les prendre, ses responsabilités. Et elle les a prises, à Odivelas. Elle est désormais, avec Kim Mestdagh, l’atout n°1 des Belgian Cats. On savait, depuis le TQO, que Jana Raman pouvait être utile sous l’anneau Mais, au Portugal, en a aussi vu une Billie Massey et une Serena-Lynn Geldhof entreprenantes. Encourageant pour l’avenir, alors qu’Ann Wauters doit désormais se contenter d’effectuer quelques relais. Mais, on le sait : tout part de la défense. Et celle-ci était agressive. Dans la salle vide d’Olivelas, on entendait constamment des defense, defensequi déferlaient du banc belge. Et, dans ce domaine, Antonia Delaere est passée maître.

Le premier match, contre le Portugal, était une sorte de mise en jambes. Même déforcées, les Belgian Cats n’avaient pas grand-chose à craindre de cet adversaire qui leur est intrinsèquement inférieur. Et de fait : au fil du match, nos représentantes ont réussi à se forger un avantage substantiel de 22-42 qui les mettait sur du velours. Elles n’ont eu alors qu’à gérer pour s’imposer 45-59.

L’Ukraine, trois jours plus tard, était un adversaire d’un tout autre calibre. Mais les Belgian Cats ont démarré pied au plancher : elles ont directement mené 0-9, puis 2-17. L’écart s’est alors stabilisé autour de la quinzaine de points (17-29 après dix minutes) et a même atteint la vingtaine de points à 17-37. Mais la redoutable Alina Iagupova a alors pris feu, ramenant les Ukrainiennes de 22-41 à 33-41, obligeant Philip Mestdagh à prendre deux temps-morts consécutifs.

En début de deuxième mi-temps, les Ukrainiennes sont même revenues à 40-45. Mais nos compatriotes n’ont jamais perdu leur sang-froid et se sont finalement imposées 65-87, un écart supérieur aux 17 points forgés à l’aller au Spiroudôme (avec Emma Meesseman).

Daniel Devos

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