Dominateur en R1 la saison dernière, Gembloux (re)découvre l’échelon national cette saison-ci. Avec, d’emblée, une entrée en matière délicate puisque, pour la première journée de TDM2A, les néo-promus se sont déplacés dimanche au Tautis Namur-Belgrade. Ils s’y sont inclinés 88-85. Ce que l’on peut appeler une « défaite encourageante ».
« Le match aurait pu basculer dans les deux sens », reconnaît le coach Tom Poppe. « Les joueurs étaient assez tendus, car c’était leur premier match en TDM2. En plus, c’était un derby, sur le terrain d’une équipe qui devrait jouer les premiers rôles dans la série. Nous avons perdu à cause de petites erreurs en fin de match. C’est de bon augure pour la suite, car ce sont des choses que l’on peut corriger. »
Gembloux sort d’une bonne campagne en Coupe de Belgique, prometteuse pour le championnat. « Restons les pieds sur terre », recommande Tom Poppe. « La saison dernière, en R1, nous pouvions nous permettre un petit relâchement de quelques minutes, sans que cela ne prête en conséquence. Aujourd’hui, en TDM2, il faudra jouer à fond pendant 40 minutes. »
La plupart des observateurs sont élogieux à propos de Gembloux. « Ne fixons pas le barre trop haut », prévient Tom Poppe. « Nous allons commencer par viser huit victoires, ce qui nous assurerait presque à coup sûr du maintien. Après, nous verrons si nous pouvons éventuellement viser plus haut. »
Ce qui fait la force de Gembloux ? « C’est d’abord une équipe joueuse, qui prend du plaisir sur le terrain. La plupart des joueurs sont ensemble depuis plusieurs saisons. Nous avons trois nouveaux joueurs : Yannick Moray, Anthony Tshiteya et Antoine Bolly. »
Tom Poppe, qui a pris l’équipe en marche en fin de saison dernière et coachait simultanément les dames du Sparta Laarne durant les trois derniers mois, habite toujours à Gand. Pour lui, c’eut été plus facile si l’équipe avait été versée dans l’autre série. « Pour moi, oui. Au niveau des déplacements, en tout cas. Mais ce n’est pas moi le plus important. Pour le club, c’est une bonne chose d’être versé dans la série avec les clubs liégeois, qui attirent toujours un peu de public… pour autant qu’on puisse l’accueillir avec le Covid. »
Daniel Devos