Ce vendredi, l’Ethias League débute par un choc entre Charleroi et Alost : deux prétendants au titre, mais aussi un duel entre les deux frères Steinbach. « C’est surtout un match que l’on souhaite gagner », précise l’aîné Jorn, qui joue pour le Spirou. «Je ne veux pas en faire un face-à-face personnel et rien ne dit, d’ailleurs, qu’Arne et moi nous retrouverons ensemble sur le terrain. » Contrairement à ce que l’on pourrait penser, Jorn et Arne ne se sont pas affrontés toute leur vie sur un terrain de basket. « Trois ans nous séparent », poursuit Jorn. « Donc, à l’entraînement, nous n’étions jamais dans la même équipe. Et en vacances, nous préférions nous adonner à d’autres sports. » Ce qu’il admire chez son frère ? « Ses qualités défensives. Défensivement, il est beaucoup plus fort que moi. En revanche, je pense être plus fort offensivement. » Ce qui l’irrite ? « Rien de spécial. J’entretiens une très bonne relation avec Arne. Nous avons les mêmes valeurs, le même sens de l’humour. La seule différence, c’est qu’il est peut-être un rien plus introverti que moi. » Jorn espère surtout être épargné par les blessures. « J’ai assez donné. La saison dernière, j’ai été opéré de la hanche puis j’ai eu des problèmes au genou. »
Arne, l’Alostois, ne jouera plus pour Waregem cette saison. Il se consacrera pleinement à l’Okapi tout en terminant sa dernière année d’études à l’école supérieure de Gand. « Je suis dans la section informatique. C’est ma troisième année et j’espère bien obtenir mon diplôme en 2014. Ce n’est pas toujours évident à combiner, mais le fait que j’ai réussi mes deux premières années démontre que c’est faisable. Avec Alost, j’espère obtenir du temps de jeu et continuer à progresser. Et j’espère que l’équipe réalisera une bonne saison, confirmant les critiques positives reçues à ce jour dans la foulée de la victoire en Supercoupe. » Ce qu’il admire chez Jorn ? « Sa créativité. Et les points qu’il arrive toujours à marquer. Moi, je dois davantage tabler sur mon sens de l’organisation. » Ce qui l’irrite ? « Je confirme ce que Jorn a dit : nous nous sommes toujours bien entendus dans la vie de tous les jours et nous nous sommes rarement affrontés sur le terrain. Nous sommes chacun le premier supporter de l’autre… sauf demain, où chacun fera le maximum pour aider son équipe à gagner. »
Daniel Devos